Fonction publique: tout refus d’affectation est passible de sanction

La bonne personne à la bonne place. La restructuration de la gestion des ressources humaines de l’Etat prévoit un redéploiement des agents de l’Etat en fonction de leurs diplômes, leurs expériences et les besoins de chaque département ministériel et chaque institution. Le ministère du Travail, de l’emploi et de la fonction publique (MTEFOP) procède à cette initiative depuis quelques mois, après la disposition relative à la promotion d’une gestion transparente équitable des agents de l’Etat, prise en Conseil des ministres le 31 janvier.

En vue de faire de la fonction publique un vrai levier de développement, les fonctionnaires doivent se soumettre aux changements qui vont être mis en place. A ce propos, Heridja Patrick Ramaroson a averti que « tout refus d’affectation est passible de sanction. Dans un tel cas, l’agent concerné passera en Conseil de discipline (Codis) qui décidera de son sort dans la Fonction publique ».

« Ce département ministériel a déjà franchi des étapes importantes dans le cadre de cette réforme. On a procédé au recensement de 2 millions de fonctionnaires répartis dans les différents ministères et institutions à travers le pays, à la vérification de leurs diplômes et de leurs expériences respectifs. Le redéploiement s’effectuera dans ce sens en fonction des diplômes et des compétences des concernés et suivant l’organigramme et les postes disponibles au niveau des ministères et institutions », a souligné Heridja Patrick Ramaroson, directeur général de la Fonction publique auprès du MTEFOP, lors de la session ordinaire du Conseil supérieur de la fonction publique (CSFOP).

A l’issue de ce recensement, on a observé que bon nombre de fonctionnaires n’occupent pas les postes qui conviennent à leurs diplômes et leurs compétences. « On constate un important écart entre les exigences professionnelles et les ressources disponibles au sein d’un ministère. Les transferts d’agents à la Fonction publique par certains départements confirment cette situation», a indiqué le directeur général de la Fonction publique.

Rakoto

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