Viol collectif suivi de meurtre: les trois bourreaux d’une fillette, écroués à Tsiafahy

Le viol collectif suivi du meurtre d’une fillette de 9 ans, le 29 août dans le fokontany de Belambanana, vient d’être élucidé, grâce aux investigations rondement menées par l’équipe de la brigade de gendarmerie d’Andoha­ranofotsy

Les trois présumés au­teurs de cet acte criminel, s’agissant de trois individus âgés respectivement de 22, 25 et de 60 ans, résidant tous dans la localité, ont été capturés en l’espace de trois jours.
Les trois suspects ont été présentés avant-hier au parquet du Tribunal de première instance d’Anosy, dans le cadre d’une poursuite pour viol collectif suivi du meurtre de leur proie, une enfant âgée de 9 ans. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison de force de Tsia­fahy à l’issue de leur défèrement.

Poignardée…

La gendarmerie a pro­cédé à des investigations à l’instant même où elle a terminé les constatations sur les lieux de la découverte macabre la nuit du 29 août. Le cadavre de la fillette avait été retrouvé par des villageois à quelques mètres du bureau du fokontany de Belamba­nana. L’examen du corps ef­fectué par le médecin a révélé que la petite avait été violée avant d’être tuée à l’aide d’un couteau.
Suite à des renseignements fournis par une personne de bonne volonté, les enquêteurs ont pu ainsi in­terpeller le premier suspect, le jeune homme de 22 ans. Il n’a pu nier les soupçons qui lui ont été portés, vu qu’il a laissé des preuves du crime sur lui, notamment des griffures sur son visage et sa poitrine, égratignures qui auraient été faites par sa victime en le repoussant. Et non des moindres, une tache de sang sur un des vêtements qu’il a oubliée de nettoyer. Il a ensuite dénoncé ses deux acolytes qui ont été successivement interpellés plus tard.

Trompée…

La fillette se promenait dans la rue lorsqu’elle était tombée sur ses bourreaux. « Les concernés lui ont demandé de les accompagner. Etant un enfant, elle les a suivi de plus que l’un des trois était auparavant le petit ami de sa grande sœur. Ils ont ainsi exploité ce lien pour la faire tomber dans leur filet. Ils l’ont ensuite em­mené dans un endroit calme et c’était là qu’ils l’ont agressée », poursuit-on.
D’après les aveux, ils ont poignardé la fillette parce qu’elle avait crié. Ils ont en­suite déserté les lieux et aban­donné l’arme du crime à pro­ximité du corps.

ATs.

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