Rester sur la bonne voie

Voilà une phrase bien facile à écrire et à dire mais lorsqu’il s’agit d’entrer en action, c’est tout une autre histoire. C’est en tout cas dans ce contexte que le Chef du gouvernement entame depuis quelques jours des rencontres avec les ministres nouvellement nommés et leur équipe. L’objectif, semble-t-il, est de donner un coup d’accélérateur aux différents responsables pour qu’ils puissent maintenir le cap imposé par les deux chefs de l’Exécutif depuis leur nomination. Il arrive, en effet, que des membres du gouvernement lâchent du lest dès qu’ils arrivent à siéger au sein de l’Exécutif. Pour certains, la nomination au poste de ministre semble ainsi devenir une fin, le graal qui signifie la fin d’une bataille et donc un moyen d’arriver au sommet et plus rien.

Et pourtant, comme l’a souligné le président lors de leur nomination, le plus important comme dès ce moment. Le plus dur c’est maintenant, car dans un contexte où les responsables étatiques ne font plus l’objet de confiance vis-à-vis des citoyens, il est temps de montrer que la place au sein du gouvernement se mérite et qu’on est là pour servir et non se servir. Sans oublier la rédévabilité qui va avec la nouvelle responsabilité.

Aujourd’hui, les défis sont de taille car ils ne se passent pas une journée sans qu’on entende des personnes qui râlent des problèmes sociaux, du transport à l’insécurité en passant par l’éducation ou encore la santé etc… Il n’appartient pas forcément au Chef de l’Etat et au premier ministre de trouver les moyens de régler les difficultés liées aux problèmes sociaux du moment. Les ministres sont là pour être opérationnels à tout moment, c’est également le cas de leur collaborateur. Pour reprendre une formule du nouveau Premier ministre français récemment, personne n’a le monopole des bonnes idées, et donc des actions sur le terrain aussi. Et gare à ceux qui n’arrivent pas à suivre la marche car, comme la dernière fois, certains minis­tres n’ont pu rester que quelques mois.

Rakoto

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