Décidément, le mois de septembre s’annonce particulièrement riche en spectacles pour Madagascar Mozarteum, qui ouvre sa nouvelle saison, empreinte de musique et de bonnes vibrations.
En effet, le rendez-vous bimestriel «Dimanche Classique» rempile pour sa 16e édition ce 15 septembre à l’Alliance Française de Tananarive (AFT) à Andavamamba. Cet après-midi dominical mettra en vedette deux talentueux artistes de la scène lyrique malgache, Mino Rakotoarisoa (Soprano) et Fabio Rakotondrazanany (Ténor), qui interpréteront un programme riche en émotions et en finesse, avec des œuvres de grands compositeurs de tous les temps comme Wolfgang Amadeus Mozart, Giuseppe Verdi, Vincenzo Bellini et Jean-Philippe Rameau. Les premières notes résonneront à 16 heures tapantes.
S’ensuivra le 24 septembre à l’Institut français de Madagascar avec la 151e Concert classique de midi. Armé de son piano à queue, Ilo Rakoto s’apprête à emmener l’assistance dans une épopée musicale aux cœurs des époques classiques, baroque et romantique avec les œuvres magistrales de Johann Sebastian Bach, Frédéric Chopin, Domenico Cimarosa et Franz Liszt. Lauréat du Concours national de piano organisé à l’initiative de Madagascar Mozarteum en 2018 dans la catégorie «Excellence», il a intégré par la suite l’Ecole normale de musique de Paris Alfred Cortot. Ilo prépare actuellement l’Artist Diploma, la plus haute distinction de l’école, dans la classe du professeur émérite Marian Rybicki. Le jeune pianiste concertiste a par ailleurs reçu des conseils de personnalités musicales telles que Mireille Mialy Rakotomalala et Cyprien Katsaris.
Par ailleurs, l’opéra au cinéma signe également son grand retour ce 28 septembre. «Nabucco» sera projetée en différé depuis Metropolitan Opera de New York (Met). Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi sur un livret de Temistocle Solera, cette pièce revient sur l’épisode biblique de l’esclavage des Hébreux à Babylone. «Nabuchodonosor, le puissant roi de Babylone fait face à des troubles internes et externes alors que son empire s’effondre, tandis que les esclaves hébreux exilés aspirent à la libération, tissant une riche tapisserie de conflit, d’espoir et de rédemption».
Joachin Michaël