D’après le rapport de l’institut européen Copernicus sur le changement climatique, publié le 6 septembre, le mois d’août 2024 est le mois le plus chaud de l’histoire, à égalité avec le mois d’août 2023.
«La température moyenne mondiale en août, est de 16,82° C, soit 1,51°C au-dessus de la moyenne préindustrielle », a indiqué Copernicus dans ce rapport. De plus, les températures moyennes mondiales pendant les mois de juin, juillet et août ont été les plus élevées jamais mesurées, battant déjà le record de 2023, a poursuivi l’observatoire. 2024 tend ainsi à devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée, alors que le record a été déjà battu en 2023.
Parmi les causes de ce réchauffement climatique, la destruction de la couche d’ozone, dont le principal rôle consiste à filtrer les rayons ultra-violets nocifs du soleil. L’appauvrissement de cette couche a poussé la communauté internationale à adopter en 1985 un mécanisme de coopération,
formalisé dans la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone. Cette Convention est entrée en vigueur le 22 septembre 1988.
Par ailleurs, la Conférence de plénipotentiaires sur le Protocole à la Convention de Vienne a adopté le Protocole de Montréal, ouvert à la signature à Montréal le 16 septembre 1987, à Ottawa du 17 septembre 1987 au 16 janvier 1988 et du 17 janvier 1988 au 15 septembre 1988 au Siège des Nations unies à New York. Le 16 septembre 2009, la convention de Vienne et le Protocole de Montréal devenaient les premiers traités à atteindre l’objectif d’une ratification universelle.
Journée mondiale de la couche d’ozone
Le 16 septembre a été dédié à la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, sous le thème « Le protocole de Montréal : faire progresser l’action climatique ». Et Madagascar a célébré cette journée hier, au Centre de fabrication, de formation et d’application du machinisme et de la mécanisation agricole (CFAMMA ex-CNEAGR) à Nanisana.
Lors de la conférence de presse, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Max Andonirina Fontaine, a fait savoir que la protection de la couche d’ozone requiert beaucoup d’efforts. En effet, on utilise encore aujourd’hui des réfrigérateurs contenant des produits chimiques comme les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydro-chlorofluorocarbures (HCFC) qui détruisent cette couche.
« Le gouvernement malgache et les autres parties prenantes s’efforcent de diminuer le recours à ces gaz, pour atteindre l’objectif de zéro émission d’ici à 2030 », a-t-il indiqué.
Convention de partenariat
Durant la célébration d’hier, le Medd et l’université d’Antananarivo, par le biais de la Formation multidisciplinaire de gestion des risques et catastrophes de la Mention économie, ont signé une convention de partenariat.
« Il faut que le côté opérationnel aille de pair avec les recherches. Pour le moment, il n’existe pas encore de recherches allant dans ce sens, mais ce partenariat, qui s’étale sur cinq ans, va certainement contribuer au développement », a expliqué le Pr Holimalala Randriamanampisoa, responsable de la Mention économie de l’Université d’Antananarivo.
L’événement d’hier a été également l’occasion pour l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) de remettre divers équipements au Medd, dont des appareils de mesure du taux de CFC et de HCFC.
Sera R.