Les anciens politicards dépassés par le temps et les événements, éternels nostalgiques d’une époque révolue, rêvent encore de faire revivre leur passé controversé. Tombés de haut, sans réussir à se relever et à redorer leur blason, mais restant convaincus qu’un jour, le vent tournera, ils jouent à nouveau sur l’échiquier politique, dans les rangs de l’opposition bien évidemment… en misant encore sur des alliances déjà fragilisées, sans dynamiques et loin même de faire l’unanimité parmi leurs pairs.
Mais avant d’assouvir leur désir de vengeance, ils doivent d’abord prendre leur revanche et transformer leurs défaites successives dans les urnes en victoires. Mais, il y a loin de la coupe aux lèvres, d’autant que les élections communales seront sans doute leur dernière carte à jouer. Leur dernière tentative de sauver les meubles et d’éviter un échec et mat sans précédent. C’est pourquoi, ils entendent jeter leurs dernières forces dans cette bataille en choisissant comme candidats au maire des vétérans politiques qui traînent avec eux des casseroles.
On n’apprend certainement pas aux vieux singes à faire des grimaces. Mais dans leur quête aveugle de pouvoir, ces vieux singes n’ont pas conscience que leurs grimaces sont dépassées, à l’origine même d’un conflit de générations dans certaines régions. C’est le cas à Mahajanga où les jeunes veulent aussi avoir voix au chapitre et dénoncent ce qu’ils décrivent comme parachutage inacceptable d’un candidat, sans avoir consulté les membres à la base.
Au sein de Firaisankina, les vétérans ne cèdent pas la place aux jeunes aux élections Communales. Une classe politique qui ne se renouvelle pas, ne change pas de stratégie, est toujours donnée perdant dans les urnes. Union désuète.
JR.