Améliorer les conditions de vie des populations marginalisées, requiert beaucoup d’efforts de la part de tout le monde, depuis les autorités étatiques jusqu’aux simples citoyens. Parmi les solutions au problème de pauvreté, l’Economie sociale et solidaire (ESS), «un secteur clé pour le développement inclusif du pays», d’après un communiqué du projet «Soutien à l’écosystème entrepreneurial pour l’emploi décent» (Seeed) en date d’hier.
Ce projet cofinancé par l’Union européenne et en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du développement (Medd), à hauteur de 2 millions d’euros, est mené à Madagascar depuis octobre 2023 jusqu’à octobre 2026 selon le site ue-madagascar.org. Ainsi, un forum national de l’ESS s’est tenu hier au Grand Café de la Gare à Soarano, pour marquer le lancement officiel du mouvement ESS à Madagascar.
Une initiative du consortium Seeed formé de People power inclusion (PPI) et du Centre d’excellence en entrepreneuriat (Ceentre), ce forum «a pour objectifs de sensibiliser le plus d’acteurs possible à l’ESS, mettre en avant les services et les solutions que cette approche peut apporter et discuter de l’avant-projet de loi sur l’ESS», a expliqué Lou Vauvray, cheffe du projet Seeed. Selon ses dires, «les acteurs présents à ce rendez-vous sont largement variés, allant des représentants des secteurs public et privé, à ceux du monde associatif en passant par ceux des institutions financières.»
Venu honorer de sa présence ce forum, le N°1 du Medd, Max Andonirina Fontaine, a indiqué lors de sa prise de parole, que c’est «un moment marquant dans la stratégie de Madagascar pour promouvoir l’entrepreneuriat social». Car ces entreprises sociales et solidaires sont censées fournir des services essentiels et créer des emplois afin de promouvoir l’inclusion sociale et économique dans divers secteurs comme l’agriculture, l’éducation, la santé, l’environnement et les services financiers.
LR