Les malfaiteurs dictent carrément leur loi à Toamasina. Après l’attaque à main armée en plein jour à Bazary Kely, lundi, durant laquelle les deux malfrats à scooter ont mis la main sur 16 millions d’ariary, deux autres cas ont également eu lieu dans la soirée de mercredi à Tanamakoa. Le premier était un braquage visant une épicerie et l’autre, un vol à l’arraché. Le point commun est qu’ils ont fait deux blessés qui ont failli y laisser leur vie.
Les bandits osent défier les forces de l’ordre à Toamasina. Avant-hier vers 18h, trois hommes munis notamment d’arme à feu et de couteau, ont braqué une épicerie située à Tanamakoa 12/14. A cette heure, beaucoup de monde était encore sur place, notamment des personnes en train de déménager.
Les riverains ont pensé que les trois inconnus faisaient partie de ceux qui allaient déménager, alors ils ne se sont doutés de rien. Or une fois auprès des épiciers, ils ont sorti leurs armes et intimé les occupants des lieux à leur remettre l’argent de la caisse. Une confusion régnait sur place, mais les malfaiteurs n’en sont pas restés là. Ils ont tiré des coups de feu, touchant un homme habitant près de l’épicerie.
Une cartouche a touché le concerné et les plombs se sont éparpillés sur son corps. De leur côté, les bandits ont mis la main sur la recette de la journée qui se trouvait dans un carton, dont la valeur exacte n’est pas connue. Avant de quitter les lieux, le trio a encore menacé de revenir incessamment.
Le blessé a été évacué à l’hôpital où il poursuit ses soins après l’enlèvement de la balle et ses débris. Malgré ses blessures, il a survécu. A noter qu’il a déjà été blessé par balle en 2020 lors d’une attaque similaire à Toamasina.
5 ans de prison avec sursis
A quelques mètres de là, c’est-à-dire à Tanamakoa 12/11, la même soirée, vers 20h, un détrousseur s’en est également pris à une femme qui allait rentrer chez elle après le travail. La victime ayant refusé d’obtempérer, son bourreau n’a pas hésité à lui planter un couteau à la gorge. Elle s’est alors effondrée, permettant à son agresseur de s’emparer de son sac. Elle poursuit désormais ses soins à l’hôpital.
Le journaliste et influenceur Mickaelys Kamy Ndiamahazo faisait partie de ceux qui ont signalé, hier sur les réseaux sociaux, ces deux cas de vol suivi d’agression. A préciser que le concerné a écopé d’une peine de 5 ans de prison avec sursis d’après le résultat du jugement rendu mardi par le tribunal d’Antananarivo.
LR