La messe est dite. Marc Ravalomanana n’étant pas en règle avec l’administration fiscale, le statut de candidat officiel aux élections communales, lui a été refusé. Sa candidature a été invalidée par l’Ovec et la Ceni a confirmé ce rejet, après avoir constaté qu’effectivement le fameux document, l’état 211 bis, manquait à son dossier.
Les mauvais contribuables n’ont pas le droit de se porter candidats aux élections. Cela tombe sous le sens. Et nul n’est censé ignorer la loi, y compris Marc Ravalomanana qui visiblement s’est abstenu volontairement de payer ses impôts durant des années, tout en étant conscient des risques auxquels il s’est exposé : compromettre sa carrière politique qui semble désormais terminée.
Marc Ravalomanana a tort de croire que cette fois encore, le Fisc allait faire preuve d’indulgence à son égard, comme c’était le cas en 2018. Ce temps-là est révolu car dans le viseur de l’administration fiscale depuis des années, l’ancien président est maintenant acculé au pied du mur et face à un dilemme. Crier haro sur le Baudet ne sert plus à rien. Les carottes sont cuites pour l’ancien président de la République et le Tim.
Soit il s’acquitte de ses arriérés dans le délai imparti, pour pouvoir se porter candidats aux Communales dans la Capitale, soit il continue à se soustraire à ses obligations et renoncer à se présenter, au grand désespoir de ses partisans qui n’arrivent pas à se faire à l’idée que leur leader soit écarté du processus électoral.
La semaine à venir sera décisive pour le Tim et la plateforme Firaisankina qui dans une telle circonstance, devraient penser à un plan B. plus précisément désigner un candidat de rechange qui incarne le mieux l’opposition. Pour eux, il est impensable de ne pas aligner un candidat dans la Capitale, synonyme d’une défaite avant l’heure.
JR.