Les beaux jours reviennent dans la capitale, avec un ciel bleu et plein de soleil, menant à l’été. Plus qu’une semaine avant que le mois d’octobre arrive, sonnant également le glas de l’année 2024, qui se profile à l’horizon. Ce sera l’heure du bilan et de la rétrospective, pas forcement reluisant pour certains qui ont traversé carrément un ciel noir cette année, à l’image du milieu culturel qui a vu plusieurs de ses illustres personnages, rejoindre le firmament étoilé.
Depuis le début de l’année, de nombreuses personnalités culturelles malgaches figurent sur la liste des grands disparus, presque même une série noire. Récemment, le professeur Serge Henri Rodin a tiré sa révérence. Avant lui, Fanaiky du groupe Solomiral s’en est aussi allé rejoindre les étoiles au grand désespoir de ses frères de sang et de cœur. A citer également Rampal du groupe Rebika, Lalie, Ramilison Besigara fils ou récemment A.S. Andry, artiste peintre, fils de Rado Andriamanantena, grand poète, auteurs des œuvres intemporelles.
Sans conteste, leur décès a laissé un grand vide dans leur domaine respectif, mais ils ont laissé derrière eux un héritage inestimable qui traverse les générations. Mais qu’ils soient chanteurs, musiciens, écrivains ou artistes ou auteurs-compositeurs, leurs œuvres sont ancrées à jamais dans notre patrimoine culturel malgache et resteront à jamais éternelles dans ce monde où la culture semble perdre de sa valeur une fois que ces artistes ont quitté la scène pour toujours. D’où l’importance d’honorer leur mémoire et de leur rendre hommage sur la scène comme ils les aimaient certainement.
Là où ils sont, Fanaiky, Rampal, Lallie…continueront à faire honneur à leur art et dont la scène est l’univers, avec en toile de fond, un ciel étoilé.
T.N
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