Le plasmodium vivax et le plasmodium ovale sont également responsables du paludisme à Madagascar, mais avec un taux de prévalence faible d’environ 5%. Cela à la différence du plasmodium falciparum dont le taux de prévalence est de 95%. Malgré leur faible prévalence, ces deux parasites sont toutefois difficiles à éliminer. Non seulement leur traitement est coûteux par rapport au plasmodium falciparum, mais ils sont aussi mortels.
Face à ce contexte, le Centre national d’application des recherches pharmaceutiques (Cnarp), rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), dispense une formation sur le diagnostic de ces deux plasmodiums auprès d’une quinzaine de techniciens de laboratoire issus de la région ouest de Madagascar où la présence de ces deux parasites est assez fréquente. Cette initiative a pu être concrétisée grâce à une collaboration avec le Pan African Vivax Ovale Network (Pavon) et l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Le renforcement des expertises des techniciens en laboratoires permet d’améliorer la lutte contre le paludisme à Madagascar,
d’améliorer la détection, le traitement et à terme, l’élimination de ces deux parasites », a indiqué le directeur du Cnarp, le Pr Rakotosaona Rianasoambolanoro, lors de l’ouverture de cet atelier de formation, hier au Laboratoire de recherche en sciences de la santé et alimentaire de l’Ecole supérieure
polytechnique d’Antananarivo (Espa) de Vontovorona. La formation va durer jusqu’au 4 octobre.
Sera R.