Fin de suspense ce soir sur les candidatures par circonscription, notamment dans la capitale, aux élections communales. Qu’ils soient candidats de l’Irmar ou de l’opposition, ils ont jusqu’à 17h pour déposer leur dossier auprès de l’Ovec car la Ceni a déjà fait savoir qu’il n’y aura pas un second report. Hier, un seul candidat a franchi le Rubicon, en la personne de Joseph Martin Randriamampionona, plus connu sous le sobriquet de Dadafafara.
Décidément, les élections communales n’attirent pas les candidats, en l’occurrence dans la Capitale. Un jour avant la clôture des candidatures ce soir à 17 heures, les prétendants ne se bousculent pas. L’Ovec à Nanisana n’a enregistré qu’un seul dossier, celui de l’indépendant Joseph Martin Randriamampionona, dit Dadafafara, ancien ministre de l’Elevage et candidat à la présidentielle de 2018.
En tout cas, d’ici la fin de l’après-midi, les autres candidats qui ont déjà annoncé leur intention de briguer la mairie d’Antananarivo, doivent se déclarer auprès de l’Ovec, sauf en cas de changement de dernière minute. Parmi eux, Rinah Rakotomanga et Herivelona Ramanantsoa qui ont déjà esquissé les mesures de leur programme de campagne, sur les réseaux sociaux. Une chose est sûre, l’Ovec ne va pas chômer ce jour, après des semaines à se tourner la pouce, à défaut de candidats.
Tous les yeux rivés sur…
Mais dans cette dernière ligne droite, tous les yeux sont rivés sur l’opposition et la plateforme Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (Irmar). Pour le Firaisankina, notamment le Tim, déçu d’un rejet de la candidature de Marc Ravalomanana, il ne sait plus à quel saint se vouer, pour plaider en faveur de l’ancien président rattrapé par le Fisc. Et malgré l’entêtement de Marc Ravalomanana,
l’idée de désigner un candidat de remplacement commence à faire son chemin. La seule alternative qui reste au Tim s’il veut reconquérir la Capitale avec ou sans Marc Ravalomanana.
Et la seule question qui se pose : le choix se portera sur qui ? Seul Marc Ravalomanana aura la réponse. Mais, certains ténors du parti ont déjà fait savoir que si Ny Riana Randriamasinoro, serait désigné candidat de remplacement, dont le profil ne semble pas faire l’unanimité, ils ne prendront pas part à la bataille électorale aux côtés du Tim.
Concernant à la plateforme Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (Irmar) qui continue aussi d’entretenir le suspense, le décor sera planté ce jour. Plusieurs noms ont déjà circulé ces derniers jours, parmi lesquels la nouvelle Présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo, Harialala Ramanantsoa qui, depuis sa prise de fonction,
a manifesté sa volonté de redonner ses lettres de noblesse à la ville des Mille. D’ailleurs, nombreux partisans du régime la soutiennent en pensant qu’elle sera la candidate qu’il faut à la place qu’il faut. Et elle répond aux critères de sélection établis. A titre d’exemple, elle ne traîne aucune casserole derrière elle. Mais reste à savoir, si Harialala Ramanantsoa sera adoubée par toute la plateforme.
72 heures
Après la clôture du dépôt de candidatures, les Ovec disposeront de 72 heures pour examiner les dossiers et se prononcer sur l’éligibilité des candidats, rappelle la Ceni. En cas de refus, les candidats concernés auront la possibilité de contester la décision auprès de la Commission électorale, qui devra répondre dans un délai de 48 heures. Si nécessaire, les candidats peuvent également saisir le tribunal administratif pour contester cette décision de la Ceni. Dans la foulée, la Ceni a assuré que le processus électoral suit son cours comme prévu.
F.M
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