Au Sommet de l’Avenir à New York (Etats-Unis), Rafaravavitafika Rasata, Ministre malgache des Affaires étrangères, a appelé à une réponse collective face aux crises mondiales comme le changement climatique, mettant en évidence l’importance de reconsidérer le multilatéralisme.
En représentant Madagascar à ce sommet, Rafaravavitafika Rasata a insisté sur l’urgence d’une action courageuse pour lutter contre le changement climatique, les inégalités et les conflits armés, déclarant que «toutes ces crises nécessitent une action collective».
Le numéro un de la diplomatie malgache a rappelé que seulement 10% des objectifs de développement durable (ODD) ont été réalisés à l’approche de 2030. Et cela est préoccupant dans un contexte de vulnérabilité accrue pour les pays insulaires tels que Madagascar.
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, dans son discours à l’Assemblée générale, partage cet avis, appelant à une action collective pour surmonter les défis globaux. Il a évoqué les transformations en cours, en insistant sur la nécessité de choisir un avenir basé sur les valeurs fondamentales inscrites dans la Charte des Nations unies. Dans un monde en transition vers un ordre multipolaire, Guterres a souligné l’importance de la solidarité et du dialogue, exhortant les dirigeants à agir pour le bien des générations futures.
La ministre malgache a également plaidé pour une coopération internationale axée sur l’inclusivité et l’équité. Pour elle, le multilatéralisme doit être réformé pour mieux représenter les intérêts des pays vulnérables. Elle a mis en avant la nécessité de financer des projets énergétiques pour renforcer la résilience économique de Madagascar.
Les discours de Rasata et de Guterres résonnent comme un appel à l’unité face à des crises globales croissantes. En conjuguant leurs efforts, Madagascar et l’ONU visent un consensus international qui garantit un avenir meilleur pour toutes les générations. L’enjeu est clair : il est temps d’agir ensemble pour transformer les défis en opportunités durables.
MRS