Deux otages viennent de recouvrer la liberté à Anjozorobe après avoir été séquestrés pendant des jours.
La famille et proches des victimes peuvent pousser un ouf de soulagement. Les deux victimes ont pu revenir au village, hier, saines et sauves.
La nuit du 8 septembre, une bande de dahalo équipée d’armes à feu les ont kidnappées à leur domicile à Ambohibary Vohilena, district d’Anjozorobe. Depuis, elles n’ont plus donné signe de vie.
Pendant ce temps, les kidnappeurs sont souvent entrés en contact avec la famille pour réclamer la rançon de la libération des captifs. De leur côté, les forces de l’ordre ont procédé à leurs investigations, à travers notamment la cellule opérationnelle de Marotsipoy. Ce qui les a amenés à obtenir des renseignements cruciaux sur les événements, même si la famille des victimes a essayé de garder secret les négociations avec les ravisseurs. Avant-hier dans la soirée, les forces de l’ordre ont piégé les malfaiteurs.
« Nous avons appris que les bandits et la famille des otages allaient procéder à la transaction. Une escouade d’éléments des forces de l’ordre a donc quitté Bemandrona pour l’opération de sauvetage des otages (…) Hier (ndlr : avant-hier) vers 20h00, les malfaiteurs et les captifs ont pénétré dans la zone où les forces de l’ordre avaient placé le dispositif d’intervention. Les bandits se sont aperçus rapidement de la présence des militaires et ont ouvert le feu pour se défendre. Un échange de tirs a éclaté sur place, à l’issue duquel, nous avons retrouvé un dahalo abattu par balles. Pris au dépourvu, les bandits ont perdu leur attention sur les otages, et ces derniers en ont profité pour s’échapper », indique une source auprès de la gendarmerie d’Anjozorobe.
Par ailleurs, les opérations de ratissage menées dans la zone de l’affrontement ont permis aux forces de l’ordre de constater que le sang y a coulé. « Les traces de sang à l’endroit de la fusillade laissent supposer que d’autres malfaiteurs ont été blessés mais ont encore pu prendre la fuite. Ils vont probablement aller se faire soigner et donc, on incite tout citoyen à contacter les autorités en cas de découverte de personnes hospitalisées avec des blessures par balles », poursuit-on.
Enfin, l’on sait que les bandits n’ont pas obtenu l’argent que la famille pensait leur verser cette nuit-là.
ATs.