Communales à Antananarivo: Harilala Ramanantsoa investie candidate de l’Irmar

La candidature de Harilala Ramanantsoa, l’actuelle Présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo (PDS), aux élections communales à Antananarivo, sous la bannière de l’Irmar, ne relève plus de la spéculation. Son dossier a été déposé hier auprès de l’Ovec à Nanisana.

C’est prévisible juste après sa nomination en tant que Présidente de la délégation spéciale d’Antananarivo. A ce mo­ment-là, Harilala Ramanan­tsoa a déjà été une candidate qui ne dit pas encore son nom et n’attend plus que le moment venu pour se déclarer non pas sur les réseaux sociaux, mais auprès même de l’Ovec.
Depuis sa prise de fonction, Harilala Ramanantsoa a été pressentie pour être la candidate de la plateforme présidentielle. Sa nomination à la tête de la Capitale, n’est pas le fruit du hasard. Des noms ont quand-même circulé en coulisses, sans pour autant faire l’unanimité malgré qu’ils soient tous des politiciens chevronnés.
L’Irmar a ainsi porté son choix sur une femme d’affaires et engagée qui n’est pas membre de la plateforme. D’ailleurs, cette dernière a déjà indiqué qu’elle reste ouverte à toute collaboration même si le candidat ou la candidate ne porte pas d’étiquette politique. Sous cet angle, autant dire que la candidature de Harilala Rama­nantsoa ne souffre d’aucune contestation. Et le fait de se présenter sous les couleurs de l’Irmar, en dit long sur sa détermination à redorer le blason de la ville des Mille.

6 autres candidats en lice
Comme il fallait s’y attendre, la majorité des candidats ont attendu le dernier jour de dépôt des dossiers d’hier, pour se bousculer au portillon. Après plusieurs semaines de tergiversations, le Tim s’est finalement résigné à désigner un candidat de remplacement de Marc Ravalomanana, qui n’est autre que son fils, Tojo Ravalomanana. La carte joker de l’ancien président qui ne semble pas être un candidat de consensus de l’opposition, sous cet angle.
Autre candidat ayant également déposé son dossier hier à l’Ovec Isotry sous la bannière du Mouvement Gasikara, Gascar Fenosoa, fraîchement élu député dans le 3e arrondissement d’Anta­nanarivo, ambitionne rapidement de gravir les échelons politiques en se présentant aux élections communales. Et Comme il l’a déjà indiqué auparavant, sa plateforme présentera des candidats à la mairie dans tout le pays. Ainsi, 279 candidatures au nom du Mouve­ment Gasikara ont été enregistrées auprès des Ovecs répartis dans tout le pays.
D’autres candidatures ont également créé la surprise, en la personne de Tahina Razafinjoelina, candidat à l’élection présidentielle de 2023 et non moins ancien directeur de campagne de Marc Ravalomanana.
Un candidat inattendu, à l’image de l’ancien Premier ministre de la Transition, Monja Roindefo a également déposé son dossier, pour briguer la mairie de la capitale hier, non pas au nom de son parti mais en tant qu’indépendant. Il en est de même pour le candidat soutenu par la conseillère municipale Lalatiana Ravololomanana en la personne de Ndriana Razanamasy. A rappeler que l’ancien ministre de l’Ele­vage et également candidat aux présidentielles de 2013 et 2018, Joseph Martin Ran­dria­mampionona dit Dada­fara a déjà déposé sa candidature, mercredi.

Rinah Rakotomanga
Pour sa part, l’ancienne conseillère de la Présidence, Rinah Rakotomanga a finalement décidé de faire marche arrière. Pour des raisons de santé, elle se voit alors obligée de se retirer de la course bien qu’elle en ait déjà fait l’annonce de sa candidature quelques semaines auparavant.
« Je mentirais à la population si je me présentais alors que je ne serais même pas là durant la campagne électorale », a-t-elle annoncé hier à Isotry en marge de son rendez-vous avec les membres de l’Ovec. « Je suis venue ici pour faire part de ma décision et témoigner mon respect aux membres de l’Ovec qui m’ont déjà donné un rendez-vous », a-t-elle expliqué. Tous les candidats attendent alors la publication officielle de leurs candidatures.

T.N

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