Les jeux sont faits, les candidatures sont closes et rendez-vous le 11 décembre. Une chose est sûre, le dernier jour de dépôt des candidatures d’hier, était rempli de surprises. Des candidats se sont désistés pour diverses raisons, d’autres ont fait languir ses partisans et d’autres encore n’ont qu’une chose en tête, régner sur la capitale.
Ravalomanana père, ensuite Ravalomanana mère et maintenant Ravalomanana fils. Antananarivo fait-elle office de patrimoine familial de telle sorte que toute la famille devra prendre leur part d’héritage en devenant maire de la Capitale ? A cette allure, les petits fils de Ravalomanana pourraient être aussi pressentis pour être candidat un jour ?
Et dans cette quête familiale du pouvoir, le parti Tim a finalement préféré faire cavalier seul, de peur de ne pas perpétuer la lignée familiale peut-être ou tout simplement par pur égoïsme en ne voulant pas transmettre le flambeau à autrui. A noter que Marc Ravalomanana avait été présenté en tant que candidat de la plateforme Firaisankina. Mais après le rejet de sa candidature, il a choisi au dernier moment son fils Tojo Ravalomanana, pour être le candidat de remplacement. La famille politique et la politique de famille qui certes n’a pas obtenu l’approbation du Firaisankina.
Ceci étant, les dés sont jetés et la suite s’annonce compliquée pour le Tim. Etant donné que le Firaisankina n’a pas de candidat dans la capitale, la plateforme soutiendra-t-elle quand même celui du Tim aux élections ? Les électeurs seront fixés dans quelques jours suite aux déclarations de soutien en vue de la campagne électorale. La politique est une affaire de famille.
T.N