Franchement, c’est du n’importe quoi, du jamais vu même dans l’histoire du Baccalauréat à Madagascar. Dans un communiqué pas convaincant, le service du baccalauréat de l’Université de Toamasina, a informé que des candidats admis après délibération, n’ont pas été intégrés dans la liste des nouveaux bacheliers, affichée dans les établissements scolaires et consultable en ligne, pour des raisons de problème informatique.
On est tombé des nues. C’est une excuse trop facile, loin de calmer certes la colère des candidats et même des parents d’élèves dont la majorité d’entre eux ont déjà entamé une nouvelle année scolaire, avec les coûts que cela implique. Et comble de la situation, les noms de ces bacheliers omis de la liste officielle, ne sont pas affichés comme il se doit, pour plus de transparence. Ils seront tout simplement informés par téléphone. C’est-à-dire des candidats qui ont obtenu leur Bac, mais dont leur nom n’apparait nulle part.
Et il a fallu un mois au service du baccalauréat de l’Université de Toamasina, pour se rendre compte que les résultats du bac publiés au mois d’août, sont incomplets, alors qu’on est à l’heure numérique où la moindre anomalie devrait être détectées à temps. Il faut se demander comment on a pu en arriver-là car il en va de la crédibilité et de la compétence des responsables et de cet organe.
Sans conteste, ce genre de négligence et ce manque de vérification portent préjudice aux élèves et parents. Il faut se mettre à leur place pour comprendre à la fois leur désarroi de devoir abandonner l’année scolaire qui commence à peine et choisir leur orientation dans l’enseignement supérieur pour ceux qui aspirent à intégrer les universités privées. Le ministère de tutelle doit prendre les mesures qui s’imposent, voire une sanction disciplinaire, à l’encontre des personnes responsables n’ayant pas pris conscience de la gravité de la situation dans laquelle ils ont mis les oubliés du bac 2024.
JR.
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