Le nouveau Secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien (COI), Edgard Razafindravahy ne chômera pas durant son nouveau mandat. Comme priorité, le numéro un de la COI misera sur la sécurité alimentaire pour développer la région et par conséquent, Madagascar son pays. Un projet qui cadre dans les objectifs du président Andry Rajoelina.
Elu à l’unanimité, le nouveau SG de la COI a été investi de ses
nouvelles fonctions hier à Maurice. La cérémonie d’investiture s’est tenue à l’hôtel Hilton en présence du président de la République Andry Rajoelina et du Premier ministre mauricien, Pravind Kumar Jugnauth. La délégation malgache était composée du ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, l’ambassadeur malgache à Maurice, Camille Vital et le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka. Sans hésitation, le président Rajoelina a soulevé la question de la sécurité alimentaire dans son discours. Ce thème a d’ailleurs été choisi pour le Sommet de la COI qui se tiendra à Nosy Be en 2025. «La sécurité alimentaire devrait être intégrée dans les priorités des projets de la COI comme moteur de développement», a-t-il déclaré à l’assemblée. Cela figure d’ailleurs dans les visions qu’il a pour Madagascar de transformer le pays en grenier agricole de l’Océan indien, voire de toute l’Afrique.
Outre la sécurité alimentaire, Andry Rajoelina estime que la COI devrait également miser sur ses zones économiques et maritimes. «Bien que petits de taille, les membres de la COI représentent 18% du continent africain. Nous possédons des zones économiques et maritimes stratégiques et devons aussi promouvoir le tourisme durable», a-t-il souligné.
Espace agricole de la COI
«La sécurité sera la priorité durant mon mandat. Elle déterminera en grande partie notre capacité à bâtir un avenir commun. C’est une mesure nutritionnelle, sanitaire et sociale», a indiqué pour sa part le nouveau
SG de la COI. A cet effet, Edgard Razafindravahy propose la création d’un Espace agricole au sein de la COI. Cela, de manière «collaborative» pour produire les denrées essentielles. Le numéro Un de la COI entend maintenir les objectifs de l’institution pour les quatre prochaines années, à savoir les questions du climat, la biodiversité, la gouvernance océanique, la résilience, la santé, la formation, la culture ou encore la sécurité maritime.
T.N