Entre 2 à 5 systèmes peuvent impacter directement Madagascar durant cette nouvelle saison cyclonique, selon la prévision du chef de service des Recherches hydrométéorologique auprès de la Direction générale de la météorologie (DGM), Andrianina Rakotomavo, lors du forum sur les perspectives climatiques de Madagascar, hier à l’Hôtel Ibis Ankorondrano.
La nouvelle saison cyclonique 2024 -2025, s’annonce active. Un risque d’atterrissage élevé d’un puissant cyclone est même envisagé pour le Nord-Est, le Centre-Est et le Sud-Est de Madagascar, sans pour autant minimiser les impacts possibles sur les côtes longeant le Canal de Mozambique.
«La saison cyclonique a été particulièrement intense si l’on se réfère aux trois dernières saisons», a-t-il indiqué. Il a rappelé ainsi qu’en 2022, 6 cyclones ont frappé Madagascar. L’an passé, Freddy a marqué la saison cyclonique par sa longévité exceptionnelle de plus de 36 jours, sans oublier le cyclone tropical «Gamane» qui a particulièrement dévasté le pays.
La saison des pluies
La Météo annonce également le début de la saison des pluies entre ce mois en cours et novembre, avec des précipitations variées par rapport à la normale saisonnière.
«Au cœur de la saison des pluies entre décembre 2024 et février 2025, l’on s’attend à des précipitations supérieures par rapport à la normale saisonnière dans la partie Nord de l’île, tandis que les précipitations seront insuffisantes dans da la partie Est et Ouest», a partagé pour sa part Angela Ramarosandratana, cheffe de service des recherches sur la variabilité climatique au sein de la DGM.
Elle n’a pas aussi manqué de rappeler les effets catastrophiques des phénomènes climatiques «El Niño» et «La Niña», entraînant des répercussions les tendances météorologiques à Madagascar.
Ce forum, lancé conjointement par la DGM, le Programme alimentaire mondial (Pam) et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vise non seulement à informer la population malgache sur les perspectives climatiques, mais aussi les acteurs issus de nombreux secteurs sur les questions climatiques, pour ne citer que la santé, l’agriculture, l’élevage, la pêche et le tourisme afin qu’ils puissent répondre de manière efficace aux catastrophes et réduire les pertes matérielles et en vie humaine.
Sera R.
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