Lutte contre la corruption: la SNLCC sollicite la participation du secteur privé

Au bureau du Bianco à Ambohibao, hier, quatre points relatifs à la lutte contre la corruption dans le secteur privé, ont été abordés, s’inscrivant dans le processus d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), à savoir les «actions collectives», les rôles du secteur privé dans la lutte contre la corruption en tant que « Gatekeepers », la gouvernance d’entreprise ainsi que les pistes de recommandations.
La corruption n’affecte pas que le secteur public mais également le privé qui joue un rôle crucial dans l’économie malgache. Cet atelier a pour objectif de réduire considérablement toutes les formes de corruption qui sévissent dans le pays.
« La corruption freine les actionnaires et les investisseurs dans le secteur privé. Le ministère de l’Industrie et du commerce (Mic), en tant que principal organe de tutelle des secteurs privés, est prêt à les soutenir dans cette lutte », a déclaré Vahinisoa Ranoelimanana, Secrétaire général du ministère de l’Industrie et du commerce.
Le secteur privé est par ailleurs déterminé à collaborer avec l’Etat et les différents organismes de lutte contre la corruption, pour combattre vigoureusement cette pratique nuisible à nos secteurs, a expliqué Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM).
A rappeler que Madagascar a adhéré à la déclaration politique adoptée lors de la session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations unies sur la corruption en juin 2021. Cela engage le pays à établir des normes strictes en matière de politiques anticorruption et à encourager des comportements éthiques au sein de toutes les entreprises.
Cette deuxième phase du processus d’élaboration pour la SNLCC, a vu la participation du président du comité de pilotage de l’élaboration de la SNLCC, Sahondra Rabenarivo, du secrétaire général du ministère de l’Industrie et du commerce, Vahinisoa Seheno Rasamoely Ranoelimanana, du président du Groupement des entreprises de Madagascar (Gem) Francis Rabarijohn  et le directeur général du Bianco, Gaby Nestor Razakamanantsoa.

MRS

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