Aux côtés de l’opération militaire ayant permis de capturer 5 présumés ravisseurs, tuer six autres et sauver la femme d’un pasteur dans la nuit de dimanche à Anosimanjaka Ambolotarakely, district d’Ankazobe, un acte de barbarie s’est produit dans la même commune lundi. Las d’attendre le versement de la rançon qu’ils ont réclamée à la famille de deux femmes qu’ils ont prises en otage au mois de septembre, les kidnappeurs les ont brûlées vives.
Les deux femmes, âgées respectivement de 43 et 55 ans, étaient les épouses d’une fratrie. Leurs ravisseurs ont fait parler leurs armes à feu durant la prise d’otages afin d’intimider les villageois. Après l’assaut, ils ont contacté la famille des otages pour réclamer une rançon en contrepartie de la libération des deux femmes. Mais malgré les efforts de la concernée pour réunir la somme demandée, elle n’y est pas parvenue. Irrités, les kidnappeurs ont pris cette décision radicale, tuant sur le coup l’un des otages, tandis que l’autre ayant recouvré la liberté, poursuit encore ses soins.
Par ailleurs, trois habitants d’Ambohibotentina Bevony, du district d’Anjozorobe ont été enlevés samedi. Il s’agit d’un père de famille et ses deux enfants de 16 et 17 ans. Les ravisseurs ne sont pas encore entrés en contact avec la famille des otages jusqu’ici.
LR
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