Peu importe les actions que le régime actuel entreprend ou entreprendra pour faire face au délestage, à la pénurie d’eau…il fera toujours l’objet de vives critiques de ses détracteurs sur les réseaux, notamment Facebook, le plus utilisé dans la Grande île. Il y en a même qui propose d’organiser une concertation nationale, pour pouvoir en discuter et trouver des solutions miracles que du jour au lendemain, l’eau coulera à flot du robinet et le délestage ne sera plus qu’un mauvais souvenir, tout en sachant pertinemment que c’est impossible. C’est comme demander la lune au vu de l’ampleur du problème.
La critique est plus facile que d’apporter des solutions. Tellement habitués à voir les mauvais côtés des choses, leur mode de pensée est façonné pour dénigrer toutes les actions entreprises par l’Etat qui ne restent pas pour autant les bras croisés. Ils voient tout en noir. Selon certains, il vaut mieux ne rien faire que d’installer des bonbonnes d’eau dans plusieurs quartiers de la Capitale, pour approvisionner la population. Alors que des compatriotes manquent cruellement d’eau en pleine période sèche. Même pas une goutte d’eau qui ne fait pas déborder le vase déjà à sec.
Certes exaspérée, la population est consciente de la situation. Il faudra du temps, des moyens et de la volonté politique, pour redresser la Jirama et résoudre par ricochet le problème d’eau et d’électricité à Madagascar. Déployer des bonbonnes se présente comme une solution d’urgence qui arrive à point nommé, malgré les désagréments que cela occasionne pour les ménages. A part cela, la chose à faire est d’attendre la prochaine saison des pluies qui pointe le bout de son nez et d’implorer Dieu pour que les précipitations soient abondantes, permettant d’augmenter le débit des cours d’eau qui alimentent les centrales hydrauliques et le lac de Mandroseza.
F.M