«Des efforts sont déployés en vue de promouvoir la réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle mais il reste encore beaucoup à faire» a soulevé hier, Marie Marcelline Rasoloarisoa, ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP), en marge de l’atelier de revue des programmes et des projets avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) au Carlton à Anosy.
«Il ne faut pas oublier que la population est composée majoritairement de jeunes alors que le taux de chômage reste encore élevé. On doit dans ce sens travailler très dur pour leur offrir des formations de qualité en vue de les accompagner à se positionner dans le monde du travail», a ajouté le ministre de tutelle avant de préciser que des réformes s’imposent pour atteindre les objectifs de l’Etat relatif à la valorisation du capital humain et la création d’emploi.
Les réformes urgentes à mener dans un court et moyen terme concernent notamment les volets infrastructurels et pédagogiques. «Une bonne partie des établissements et des centres de formations sont en état de délabrement avancé et ne respectent pas les normes requises. Les matériels pédagogiques font défaut et certaines offres de formations sont obsolètes. Par ailleurs, certaines régions comme l’Atsimo Andrefana sont mal servies en matière d’enseignement technique et de formation professionnelle», s’est regretté le numéro un du METFP. L’atelier d’hier durant lequel les PTF, à l’instar de la Banque mondiale, l’union Européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD) et quelques Ambassades, ont été conviés, avait dans ce sens pour objectif de mobiliser et de développer des partenariats stratégiques dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Fahranarison