La réunion à huis clos entre les députés et la ministre de l’Economie et des Finances (MEF),
Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, s’est tenue hier à Tsimbazaza. La communication officielle est attendue.
Aucun communiqué ni de compte rendu officiel, il est interdit de diffuser des informations ou des renseignements filtrés des débats à huis clos au sein des institutions de la République, y compris l’Assemblée nationale, selon l’article 19 du Code de communication médiatisée. Et ce même si les murs ont des oreilles et quelques députés ont fait fi de cette loi en révélant les principaux sujets débattus, avec la ministre de l’Economie et des finances (MEF), Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, hier à Tsimbazaza, confirmant ce que tout le monde sait déjà.
Présents à Tsimbazaza dès le début de la matinée hier, des journalistes sont restés sur leur faim. L’on sait que l’hémicycle a été bien garni comme si les élus ne voulaient pas manquer ce rendez-vous qu’ils ont imposé et ô combien important pour leur avenir. Et malgré qu’ils soient issus des groupements parlementaires différents, ils ont décidé d’unir leur voix, pour défendre leurs intérêts et avantages communs sans oublier ceux de leurs assistants parlementaires et conseils techniques, car c’est de cela qu’il s’agit.
La réunion a débuté vers 9h du matin et a duré plusieurs tours d’horloge, jusqu’à la fin de l’après-midi. Puis vers 13h, la ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a quitté la salle. Comme il fallait s’y attendre, elle n’a pas fait de déclaration. Et il se murmure que la ministre n’a pas apporté de réponses satisfaisantes aux requêtes des députés et qu’ils compteraient interpeller le gouvernement. Après le départ de la ministre, les députés ont continué leur réunion à huis clos.
Ce n’est pas la première fois qu’une session à huis clos voulue par les députés s’est déroulée à Tsimbazaza. C’est devenu même une pratique établie, pour faire pression sur le gouvernement. Et il y en aura d’autres.
Rakoto