Information et développement: prendre en compte les facteurs micro-cognitifs

L’assemblée générale des Nations unies a proclamé le 24 octobre Journée mondiale d’information sur le développement, appelant l’opinion publique à se pencher sur les problèmes de développement et la nécessité d’intensifier la coopération internationale pour les résoudre.
Dans cette optique, l’Institut supérieur d’études, de recher­ches et de pratiques (Iserp) a organisé des conférences de réfle­­xion multidimensionnelle, pour explorer les aspects classiques du développement tels que les politiques, l’économie, la finance, les enjeux sociaux et écologiques, mais surtout les « facteurs micro-cognitifs » qui incluent les concepts de pensée, les biais cognitifs, les structures mentales et paradigmes.
« Des concepts qui freinent souvent les progrès dans les pays en voie de développement ou les nations encore vulnérables », a indiqué l’Iserp.
En un mot, les informations prennent toute leur importance en matière de développement durable, de renforcement de la culturalité et de la mutabilité et de gestion des paradigmes de pensée rationnelle et critique.
L’événement a vu de la participation d’experts diplômés des Hautes études en administration (DHEA) et d’administrateurs civils issus de l’Ecole nationale de l’administration de Madagascar (Enam). A citer Andriamahafaly Rado Rama­nantsoa, président de l’Association DHEA, Herizo Andria­mi­san­dratsoa, fondateur et directeur général de l’Iserp, Solo­navalona Paolo Emilio Raholinarivo, administrateur civil, et le président des Grands Corps Eric Rakotondrabary.

Sera R.

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