Festi-sôva ; Hasina Randrianarivelo : « Pourquoi ne pas valoriser notre culture ? »

Le Vakisôva ou Sôva est un style de musique typiquement malgache qui est adopté par les habitants pour raconter sans détour le quotidien et les actualités du quartier.

«Ces gens sont au courant de ce qui se passe dans leur localité et même dans le pays. Et à travers leur mu­sique et
le Sôva, les artistes incarnent leur voix, pour envoyer des messages», a expliqué
Hasina Randria­narivelo, président de l’association Tambohobe ou Ta­nora mbola ho beazina.
Dans ce sens, elle lance la 7e édition du festi-sôva, à partir de ce jour au terrain de basket d’Ambodin’Isotry. Une dizaine de troupes issues de quartiers différents de la ville y participent. «Le sôva est notre culture, pourquoi ne pas la valoriser ?», s’est-il demandé.
«Si à chaque édition, nous traitons toujours le thème sur la lutte contre la violence, cette année, nous avons inclus la lutte contre la drogue», a-t-il ajouté, hier au Kudeta Urban Club Anosy.
Pour ce faire, l’association First rejoint l’organisateur. «Non seulement, nous partageons la même vision qui est de sensibiliser la grande masse à ce thème, mais nous voudrions aussi promouvoir le sôva», a ajouté Thierry José Razafin­drainony, président de l’association First, organisateur de l’événement.
Après le lancement, une soirée spéciale se tiendra le 2 novembre à l’espace Nam­binintsoa à Ivato avec la participation de plusieurs artistes issus de divers genres, comme le groupe Kiaka, Nostalgic’s group, Vilon’ Androy, Onja Tinondia… Et enfin, le festival sera clôturé le 16 novembre sur le parvis du Palais des sports et de la culture à Mahamasina. Gasy Tafaray Rasta, association de rastafaries, Sekoltora qui s’occupe des enfants défavorisés à Ivato seront présents.
«Cette année, nous avons fait appel aux meilleures troupes de la capitale, à savoir Gasy Misova Behori­rika, Hazo Midoroboka Am­pamarinana, Tara-pahazavana Andraisoro, Fanja Anja­nahary Misova, Black Col­lec­tion Andrano­mana­lina, Fitarikandro Tsia­dana, Ki­tan’ny Alina Anto­homa­dinika et la star du genre Myriam Sangam», a conclu Hasina Randrianarivelo.

Holy Danielle

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