L’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et le Comité technique interministériel (CTI) ont organisé cette semaine, une séance de discussions avec le secteur privé et les entreprises agréées en Zones et Entreprises Franches (ZEF) au Louvre Hôtel, Antaninarenina. Des informations claires ont été dispensées sur les procédures d’agrément pour les ZEF. Au cœur des échanges : le rôle du CTI, ses missions.
Les discussions ont notamment porté sur les critères d’éligibilité aux agréments ZEF et les rôles respectifs des différentes administrations impliquées telles que les douanes, les impôts et l’environnement.
La contribution des zones franches à l’économie, a progressé avec le temps pour atteindre 2,0% du PIB en 2019, soit environ 15,8 milliards d’ariary selon les données de l’Institut national des statistiques (Instat). A cette époque, 240 entreprises franches étaient recensées par l’EDBM.
Actuellement, le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) représente 25% des exportations et 17,4% des importations de Madagascar, apprend-on de ce groupement. Dans son ensemble, le GEFP génère 150.000 emplois directs et indirects. Parmi les 275 entreprises franches opérationnelles dans le pays, une centaine sont membres du GEFP.
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L’objectif de la rencontre était de renforcer la transparence et la confiance entre l’Etat et les investisseurs, dans le cadre des services de suivi post-investissement de l’EDBM. Les représentants de plusieurs institutions, dont le ministère de l’Industrialisation et du Commerce, l’Office national pour l’environnement (ONE), et le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, le Syndicat des industries de Madagascar (Sim), ont pris part à ces échanges.
Arh.