Accusations de la « Gazette des Comores »: Rodolphe Razakandisa fait valoir son droit de réponse

Faisant suite à deux publications de la « Gazette des Comores » sur l’affaire des lingots d’or entre Madagascar et Comores, le beau-père du président Andry Rajoelina, Rodolphe Razakandisa, dont le nom a été mentionné dans un article, a fait valoir son droit de réponse qui à peine publiée, a été vite effacée.

Dans deux articles parus en date du 22 et 25 octobre, la « Gazette des Comores » a mentionné le nom du beau-père du président selon lequel, il serait le propriétaire des lingots d’or bien gardés aux Comores, après leur saisine en 2021. Cette information a fortement surpris le premier concerné qui a aussitôt demandé un droit de réponse suite à des accusations sans preuves.
« Les informations avancées dans cet article, associant mon nom à cette affaire, sont totalement erronées. Moi, Rodolphe Razakandisa, je n’ai aucun lien, de près ou de loin, avec cette affaire », a-t-il indiqué dans son droit de réponse. Pour lui, il s’agit des allégations totalement infondées et non vérifiées portant atteinte à son honneur et à celui de sa famille. Il demande ainsi la « publication immédiate d’une rectification afin de restaurer la vérité ».
Cependant, après avoir publié ce droit de réponse, le journal l’a aussitôt effacé dans son site sans donner des explications. Depuis hier dans l’après-midi, chaque clic sur le lien fait apparaître un autre article et non le droit de réponse en question. L’information a cependant déjà été relayée à plusieurs reprises par des simples citoyens mais également des personnalités étatiques comme la directrice de communication de la présidence, Mercedes Ratsira­ho­na­na ou encore d’anciennes personnalités politiques dont Lalatiana Rakotondra­zafy.

Tensions

Pour rappel, la tension entre les deux pays, est tendue depuis la découverte et la saisie des lingots d’or aux Comores. Et cela s’est envenimée après que Madagas­car ait pris la décision de fermer les frontières. Mesures sanitaires obligent en raison de la « montée des cas de choléra sur place », avait précisé le communiqué du Conseil des ministres. Une décision mal prise par les Comores, compte tenu des conséquences sur ses ressortissants. En revanche, l’île a refusé de recevoir la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika qui a dû annuler son déplacement la semaine passée.

T.N