Mialy Rajoelina: « C’est moi qu’ils cherchent à atteindre »

La Première dame, Mialy Rajoelina, n’est pas restée insensible aux accusations infondées proférées par la Gazette des Comores dans ses colonnes, à l’encontre de son père. Dans une publication hier, Mialy Rajoelina a confié qu’elle est la principale cible dans cette histoire…

C’est à l’occasion de la célébration des 75 ans de son père, Rodolphe Razakandisa, que Mialy Rajoelina a tenu à s’exprimer le fond de sa pensée, par rapport à cette affaire.
« A mon Papa, profite pleinement de tes 75 ans, une bénédiction que peu ont la chance de connaître », a-t-elle publié sur les réseaux sociaux hier, tout en lui souhaitant tout le bonheur. Puis, la Première dame n’a pas hésité à déclarer qu’elle est leur cible principale.
« Sache que c’est moi qu’ils cherchent à atteindre, à travers toi, à travers mes enfants, et je suis profondément désolée pour tout ce que l’on vous fait subir », a-t-elle regretté.
Dans ses écrits, Mialy Rajoelina laisse clairement entendre que ses détracteurs essaient de ternir le nom de sa famille. « Mais j’en suis fière, et je le porterai toujours avec honneur, fidèle aux valeurs que Maman et toi m’aviez transmises », a-t-elle fait savoir. La Première dame semble sereine malgré les « propos haineux » à l’encontre de sa famille.
Pour rappel, l’histoire re­monte au 22 octobre lorsque la Gazette des Comores, dans ses colonnes, évoque le nom du beau-père du président Andry Rajoelina, qui serait impliqué dans l’affaire des lingots d’or saisis en 2021 aux Comores. A noter que malgré la demande de l’Etat malgache de restituer ces lingots en tant que propriétaire, les Como­res ne l’entendent pas de cette oreille.

Friction et tension

Depuis, cette histoire constitue un point de friction sensible entre les deux pays. Puis cette tension a augmenté suite à la décision prise par l’Etat malgache la semaine dernière, de fermer les frontières maritimes avec les Comores, en raison de la propagation de l’épidémie de choléra dans l’île sœur qui a suscité l’indignation des Comoriens. Et d’après les observateurs, cet article calomnieux de la Gazette des Comores, a été leur façon à eux de répliquer. Par la suite, ils ont refusé de recevoir la ministre des Affaires étrangères malgache.
A noter que la ministre de la Communication et de la culture, Mara Donna Volamiranty a écrit une lettre au journal comorien pour que ce dernier rectifie ses articles qui semblent in­fondés. D’autre part, le premier concerné, qui est le beau-père du président, a également fait valoir son droit de réponse. L’affaire est à suivre.

T.N