COP 16 sur la biodiversité: Madagascar partage sa stratégie nationale

Durant sa prise de parole hier à Cali lors de la COP 16 sur la biodiversité, le ministre de l’Environnement et du développement durable (Medd), Max Fontaine Andonirina, a partagé la Stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB) de Madagascar.

«Nous sommes heureux d’annoncer que nous avons aligné avec succès notre Stratégie et plan d’action nationaux pour la bio­diversité avec le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal », s’est-il félicité. Le ministre d’expliquer ensuite que cet alignement garantit la synergie entre les efforts en matière de climat et de biodiversité. « Cela promeut aussi des solutions fondées sur la nature et renforce les secteurs de l’environnement et de la biodiversité en tant que piliers clés du développement durable », a-t-il également fait remarquer.
Le ministre a aussi rappelé que Madagascar a pris des mesures concrètes pour mettre en œuvre des actions synergiques visant à lutter à la fois contre le changement climatique et la perte de biodiver­sité. « Grâce à la mise en œuvre de notre Stratégie nationale pour la biodiversité et des contributions déterminées au niveau national, notre Programme d’aires protégées couvre désormais 10 millions d’hectares, soit 17 % du territoire national. Parmi ceux-ci, 2,65 millions d’hectares font l’objet d’un nouveau programme REDD+ », a-t-il indiqué. Il a insisté sur le fait que la Grande île s’engage à accéder au marché du carbone grâce à un nou­veau cadre juridique.
Sur un autre plan, le Medd a souligné que Madagascar a choisi l’écotourisme comme alternative socio-économique pour développer les communautés, tout en valorisant la biodiversité. « C’est pourquoi, sous la direction du président Andry Rajoelina, nous avons adopté cette année des lois pour encourager les projets d’écotourisme dans nos zones protégées », a-t-il souligné.
Pour terminer son discours, le Medd a conclu qu’ensemble, on a une occasion uni­que de transformer les engagements du pays en actions concrètes. « Car en fin de compte, préserver la biodiversité unique de Madagascar équivaut à préserver le patrimoine mondial », a-t-il conclu.

Sera R.

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