Le 1er arrondissement de la capitale dispose désormais d’un Laboratoire d’innovation sociale (Labis) d’Antetezanafovoany fraîchement réhabilité et bien équipé. Le Labis fait partie du programme Sandratra qui en est actuellement à sa phase finale avec l’accueil et la formation de la troisième cohorte de bénéficiaires. L’objectif étant d’assurer l’insertion sociale, citoyenne et professionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées, âgées de 15 à 29 ans dans ces trois arrondissements.
Avant-hier s’est tenue l’inauguration de cette infrastructure composée d’un bâtiment en dur comprenant une salle de réunion, quatre salles de bureau, une médiathèque et une salle d’atelier, en plus du logement du personnel, des crèches et cuisine… Financé par le Groupe filatex, le coût des travaux s’élève à près de 99 millions d’ariary. Ont honoré de leur présence cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministère de la Jeunesse et des sports, la secrétaire générale de la Commune urbaine d’Antananarivo, la directeur RSE de Filatex, ainsi que le Coordonnateur d’Action Education à Madagascar.
Le Labis d’Antetezanafovoany est le premier opérationnel à Madagascar et deux autres sont actuellement en cours de construction à Ampandrana Atsinanana pour le 3e arrondissement et à Namontana pour le 4e arrondissement.
Une seconde chance…
Jusqu’ici, ce programme a permis à 237 mères célibataires de trouver un emploi stable à revenu décent, à 47 mères célibataires de lancer des projets d’auto-emploi, ainsi qu’à la mise en œuvre de neuf projets d’engagement citoyen menés par les mères célibataires. Porté par la Commune Urbaine d’Antananarivo et piloté par l’ONG internationale Action Education en consortium avec Solidarité Laïque, Sandratra s’étale de 2020-2025. Il est cofinancé par l’Agence Française de Développement dans le cadre de la Facilité d’innovation sociale des ONG, le Groupe filatex et L’Oréal.
« Nous sommes persuadés que chaque être humain a droit à une seconde chance et peut, à son niveau respectif, contribuer au développement de notre pays. En donnant à ces jeunes mères l’opportunité d’apprendre et de faire valoir leurs acquis à l’issue de leur formation, nous réduisons en partie le taux de personnes vivant dans la pauvreté », dixit Tanteraka Rakotoarisoa, directeur RSE du Groupe filatex, durant sa prise de parole.
Mparany