Réforme judiciaire: le MJS définit les priorités pour une justice efficace

Dans le cadre de la réforme du système judiciaire du ministère de la Justice (MJS), le secrétaire générale de ce département, Hanitriniaina Belalahy, a précisé dans une vidéo officielle publiée le 2 novembre, l’axe prioritaire du ministère par rapport à la vision du Garde de sceaux, Benjamin Alexis Rakotomandimby pour établir une justice fiable. « L’objectif est de privilégier la transparence, d’instaurer un système judiciaire digne de confiance, de lutter contre la corruption et de respecter l’Etat de droit », a-t-elle déclaré.

Dans cette optique, le ministère de la Justice (MJS) met l’accent sur l’instauration d’un système judiciaire solide, équitable et efficace, accessible à tous, proche des citoyens et res­pectueux des droits hu­mains. Le MJS a souligné l’importance de l’amélioration des technologies informatiques et du renforcement des soutiens techniques et financiers. Ainsi, la coopération avec diverses structures nationales et internationales sera renforcée pour accroître l’efficacité du département.

Priorité stratégique

Dans cette perspective, le MJS a défini ses tâches prioritaires, incluant la fourniture d’instructions et de directives claires, le renforcement des mesures strictes de lutte contre la corruption, la poursuite des efforts pour construire des tribunaux dans les districts et augmenter le nombre de prisons pour protéger les droits de l’homme, l’accélération des procès en attente, l’amélioration des technologies informatiques pour accélérer le travail des tribunaux, soutien technique et financier grâce aux ressources disponibles et/ou avec les partenaires pour les démembrements du ministère et  la poursuite des rapports d’évaluation. A cet égard,  « Le ministère de la Justice poursuivra les rapports et l’évaluation des efforts, avec reconnaissance pour ceux qui obtiennent de bons résultats et des mesures seront prises pour ceux qui n’en obtiennent pas », a indiqué la Secrétaire générale.

Pour atteindre les objectifs de cette réforme définie par le ministère visant à établir une justice fiable, Hanitriniaina Belalahy a souligné que « Cela ne peut être accompli par le ministère seul ». La réussite de cette initiative nécessite la coopération de tous, y compris des structures telles que le Conseil supérieur de la magistrature, les syndicats, les ministères, les autres institutions, la société civile et les organisations internationales. Hanitriniaina Bela­lahy a également rappelé que « Pour toute plainte ou suggestion d’amélioration, le ministère de la Justice reste à l’écoute », afin d’améliorer continuellement les services publics et d’accroître l’efficacité de ce département.

MRS

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