« Madagascar est le foyer de 426 espèces d’amphibiens, dont près de 99 % sont endémiques », a fait savoir le ministre de l’Environnement et du développement durable (Medd), Max Fontaine Andonirina, en marge de la célébration du festival des amphibiens qui s’est déroulée hier à Andasibe Moramanga. Parmi eux, on peut citer les grenouilles de la famille des « Mantellidae » qui occupent une place particulière, non seulement en régulant les populations d’insectes et de petits invertébrés, contribuant ainsi à maintenir la stabilité des chaînes alimentaires, mais également en tant que bio-indicateurs pour désigner la qualité de nos habitats et peuvent ainsi nous alerter sur la pollution ou les menaces qui pèsent sur notre biodiversité. C’est-à-dire, leur déclin indique une grave dégradation de l’environnement à travers des problèmes tels que la pollution ou le changement climatique.
Malheureusement, les amphibiens de Madagascar sont actuellement menacés car environ 49 % d’entre eux sont en danger d’extinction. La principale cause de cette menace réside dans la destruction de leur habitat, notamment à cause de la déforestation et de la conversion des forêts primaires en terres agricoles (Tavy). Face à cette situation, « il est impératif que nous agissions pour protéger ces espèces uniques. La conservation de leurs habitats, la sensibilisation des communautés locales et la recherche scientifique sont des leviers essentiels pour garantir la survie de ces amphibiens », a souligné le ministre de l’Environnement dans son discours d’ouverture du festival.
Sous le thème « Conservation et valorisation des amphibiens de Madagascar au profit du développement durable », la première édition du festival des amphibiens a été célébrée hier où le ministre Max Fontaine Andonirina a exhorté tout un chacun, notamment les jeunes, à la préservation de notre faune et flore qui est unique au monde.
Sera R.