Des routes barrées, des pneus brûlés, des citernes renversées…dès la tombée de la nuit dans plusieurs quartiers de la Capitale, les manifestations contre le délestage et la pénurie d’eau, s’intensifient ces derniers temps que certains individus malintentionnés tentent de profiter pour fomenter des troubles. « C’en est assez », a déclaré le préfet de la capitale, le général Angelo Ravelonarivo.
Des solutions ont déjà été apportées par le chef de l’Etat et la Jirama a déjà annoncé que le problème sera résolu dans une semaine, mais apparemment cela n’arrive pas à apaiser la colère des citoyens. Et cela convient aux fauteurs de troubles qui tentent d’y mettre le feu.
« C’en est assez », a déclaré le préfet d’Antananarivo hier dans une vidéo. Soutenu par d’autres responsables des Forces de l’ordre, le préfet a déclaré qu’il est temps de mettre fin à ces manifestations qui perturbent les activités quotidiennes de la population.
« Face aux troubles que certains essaient de créer, nous avons pris une décision au sein de l’Organe mixte de conception (OMC). Je réquisitionne donc les forces de l’ordre pour le maintien de l’ordre et à passer directement à l’action », a indiqué le préfet. Il explique que toutes ces manifestations n’ont aucunement fait l’objet d’une demande d’autorisation et devraient par conséquent prendre fin.
Ouverture d’enquête
« Les citoyens ont le droit de rentrer chez eux en toute sécurité et ne devraient pas être bloqués par des manifestations et des pneus qui brûlent », a clairement souligné le préfet de la capitale.
Pour lui, le calme devrait régner dans la ville pour que chacun puisse vaquer à ses occupations. Cette décision a ainsi été prise afin d’éviter tout débordement dans la ville.
En effet, « des incitations au trouble à l’ordre public ont été constatées sur les réseaux sociaux et menacent la sécurité des citoyens », a fait savoir le préfet.
Dans ce sens, les forces de l’ordre ont ouvert une enquête. « Nous prendrons des mesures à l’encontre de tous les responsables qui veulent jeter le trouble dans le pays», a indiqué fermement le préfet.
T.N