Farafangana: plus de 600 cases parties en fumée

Le chef lieu de la commune d’Ivandrika, district de Farafangana, a été dévoré par un violent incendie, hier en milieu de journée. Le bilan provisoire délivré par les autorités locales fait état de 605 cases calcinées laissant à déplorer plus de 3.000 sinistrés. Aucun blessé ni mort n’a par contre été enregistré, selon la direction du gouvernorat de la région Atsimo Atsinanana.
Une réalité apocalyptique. C’est le moins qu’on puisse dire concernant cette tragédie à laquelle la population d’Ivandrika a fait face pendant presque deux heures de temps. L’incendie, d’une violence sans égale, s’est déclaré vers 11h, annonce-t-on. La chaleur insupportable et les fumées irrespirables qu’il a provoquées ont renvoyé les villageois hors de la zone avec affolement et un sentiment d’impuissance.
Selon les déclarations du gouvernorat par intérim de la région Atsimo Atsinanana, l’origine de l’incendie est accidentelle. Les conditions météorologiques ont davantage rendu la situation préoccupante. «C’est un feu laissé sans surveillance dans une maison qui a été à l’origine de l’incendie. La sécheresse prolongée et un vent fort persistant, ont fini par rendre le feu incontrôlable. Ce, d’autant plus que les cases faites majoritairement de bois, étaient très proches les unes des autres», indique-t-on.

Intervention timide…

L’on sait que les gens ont fait ce qu’ils on pu pour essayer de maîtriser le feu, ne serait-ce que depuis l’extérieur de la zone incendiée avec leur moyen du bord. Des gendarmes du poste d’Iabohazo et une équipe du camp de l’armée locale ont participé à la lutte. Ce n’était que vers 13 h que l’incendie a été circonscrit puis éteint définitivement, après avoir réduit en cendre tout sur son passage.
Par rapport à cette catastrophe, le député de Farafan­gana, Gabrielle Raby, a fait appel aux autorités compétentes pour voir de près au plus vite la situation des sinistrés. De leur côté, les autorités locales dirigées par le préfet de Farafangana, se sont rendues sur place, ne serait-ce que pour évaluer les dégâts et partant, d’apporter des soutiens d’urgence. Sur ce dernier point, une réunion d’urgence sera tenue incessamment pour décider des aides à fournir aux victimes du sinistre, indique-t-on.

ATs.

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