La 7e édition du Festisôva a débuté en fanfare le 26 octobre sur le terrain de basket à Ambodin’Isotry. L’ambiance était chaude et émouvante. « On nous donne rarement de scène », a confié l’un des membres de la troupe Fitarikandro Tsiadana. Ce samedi, les troupes participantes poursuivront le Festisôva sur le parvis du Palais des Sports et de la culture Mahamasina, durant toute la journée.
Festisôva est un événement organisé par l’association Tanora Mbola Ho Beazina ou Tambohobe, qui, depuis cette année, collabore avec l’association First. « Nous devrions célébrer notre culture, et promouvoir le sôva qui est un style musical typiquement malgache », a déclaré Thierry José Razafindrainony, président de l’association First. « Le Sôva est une sorte de journal musical où les troupes dévoilent les actus qui se passent dans les quartiers à travers leur chanson », a expliqué Hasina Randrianarivelo, président de l’association Tambohobe. C’est ainsi que l’édition de Festisôva se transforme chaque année en une tribune où les artistes s’expriment sur les problématiques de la société, comme la violence et notamment la drogue. « C’est un fléau qui détruit nos jeunes », a ajouté Hasina Randrianarivelo.
La journée s’annonce chargée. Plusieurs troupes seront invitées et animeront la scène, à l’instar de Gasy Misova Behoririka, Hazo Midoroboka Ampamarinana, Tara-pahazavana Andraisoro, Fanja Anjanahary Misova, Black Collection Andranomanalina, Fitarikandro Tsiadana, Kitan’ny Alina Antohomadinika. « D’autres associations seront présentes pour honorer l’évènement, et surtout pour partager leur expérience sur le sujet », annonce-t-il. Ainsi, l’association de rastafari dénommée Gasy Tafaray Rasta et l’association Sekoltora, s’occupant des enfants défavorisés à Ivato, auront aussi quelques messages à passer au public lors de ce rendez-vous.
Holy Danielle