« Une nouvelle dégradation significative de la qualité de l’air est actuellement observée dans la capitale et ses périphéries », selon le service des recherches hydrométéorologiques de la Direction générale de la météorologie (DGM) dans son bulletin de surveillance de la qualité de l’air hier. Il est précisé que la qualité de l’air est ainsi malsaine pour tout le monde car les concentrations des particules fines PM2.5 sont 6 à 8 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A Ampandrianomby (DGM), la concentration de ces particules est de 59 µg/m3, 55 µg/m3 à Andraharo (Unicef), 61 µg/m3 à Andranomena (Ambassade des Etats-Unis), 71 µg/m3 à Soanierana, 68 µg/m3 à Ambatobe et 76 µg/m3 à Amboditsiry.
Selon toujours le service des recherches hydrométéorologiques de la DGM, cette dégradation persistera dans les trois prochains jours car les conditions météorologiques sont favorables à l’accumulation des polluants.
Pour une concentration de 0 à 12 µg/m3, la qualité de l’air est supposée satisfaisante et présente peu ou pas de risque sur la santé. De 12 à 35 µg/m3, elle est acceptable, mais si les personnes qui sont sensibles à la pollution de l’air sont exposées durant 24 heures, elles auront un problème de santé modéré. A partir de 55 µg/m3, tout un chacun commence à subir les effets de la pollution sur sa santé s’il est exposé à plus de 24 heures.
Recueillis par Sera R.
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