Conquérir l’électorat

Antananarivo a vibré hier au rythme du lancement de la campagne électorale par les candidats aux élections muni­cipales. Malgré un jour ouvrable, les rues du centre-ville étaient animées par des partisans en­thousiastes, prêts à soutenir le candidat de leur choix. Ce premier jour de campagne a révélé une diver­si­té des stratégies et d’approches parmi les prétendants.
En effet, les méthodes adoptées varient considérablement. Certains candidats privilégient les rencontres directes avec les électeurs, tandis que d’autres optent pour des
rassemblements plus spectaculaires ou choisissent de rester discrets, utilisant les médias et les réseaux sociaux pour faire passer leur message. Cette diversité dans les approches pourrait influencer l’opinion publique et déterminer qui émergera comme favori dans cette compétition. Les candidats et leurs partisans s’efforcent de capter l’attention des électeurs avec des événements variés et engageants.
Cela étant, l’incitation à la haine sur les réseaux sociaux, le non-respect des affichages et les infractions au code de la route lors des meetings, carnavals et marches demeurent des problèmes préoccupants. En tant que futurs leaders, les candidats ont la responsabilité d’éduquer leurs partisans sur l’importance du respect des règles durant la campagne électorale. Cette première journée de campagne laisse entrevoir une compétition passionnante.
La question que plus d’un se pose est maintenant de savoir si ces rassemblements vont réellement im­pacter sur les résultats finaux de ces élections. En effet, la présence massive de partisans pourrait-elle être assimilée à un indicateur de la force d’un candidat ? Les réponses ne seront connues qu’à l’annonce des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Dans tous les cas, les candidats ont encore 20 jours pour conquérir l’électorat.
F.M

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