Toute cette pluie suspendue au-dessus de nos têtes, cette pollution dans l’air qui nous menace sans qu’on puisse faire grand-chose. Dites-vous ? Sommes-nous dans une telle fatalité ? Baisser les bras devrait être la dernière chose à faire en temps de crise. Et cette fois, la crise n’est pas aussi surmontable. Parfois, on s’interroge si elle n’est pas un peu voulue quelque part.
Un aéroport international qui prend feu n’est pas quelque chose d’anodin. Logiquement, toutes les mesures sécuritaires devraient être en place dans ces genres d’endroits stratégiques qui plus est, sont proches du site de l’Armée et des pompiers. Grande fut la surprise au vu du communiqué de l’Aviation civile de Madagascar évoquant la réactivité et le professionnalisme des intervenants dans l’incendie. Pourtant, 6 aéronefs ont eu le temps de prendre feu. Heureusement qu’ils sont hors-service depuis 2012. Comme on le dirait, à chacun sa réactivité.
Au final, on pourrait se demander si tous ces incendies dans la capitale ne seraient pas un peu d’origine criminelle. Ceux qui sortent un peu le verront très vite, les feux de brousse entourent la capitale, prise au piège. Ces feux ne sont même pas espacés de plusieurs kilomètres et sont très étendus. N’est-il donc pas possible de les maîtriser à quelques kilomètres de la sortie de la capitale ? Parfois les routes nationales sont plongées dans un brouillard épais qui empêche une bonne circulation, mais ce n’est en fait que l’épaisseur des fumées des feux. Où sont donc les responsables ? Si les feux avaient été aperçus à des centaines de kilomètres de la capitale, l’on comprendrait peut-être l’éloignement.
En cette période où le climat dégénère, il serait peut-être temps de prendre des mesures et se réveiller, et non rester debout mais endormi, priant l’arrivée d’un cyclone pour espérer les premières gouttes de pluie.
T.N