Seuls les résultats comptent, le reste est bavardage. Et, il ne faut pas se voiler la face. Les Barea de Madagascar restent en dessous de la moyenne et ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. Incapables de garder les avantages et de prendre l’ascendant sur ses adversaires, dès le départ, l’équipe nationale n’a pas l’étoffe d’un gagnant. Renverser la vapeur et tenir la dragée haute, ne semblent pas s’inscrire dans ses gênes. Ces Barea-là n’ont pas la rage de vaincre et ne faisaient que subir la fougue de leurs adversaires visiblement mieux préparés.
Zéro victoire en cinq matchs. Les Barea n’ont pas réussi à prendre dans leurs filets les Cœlacanthes des Comores, encore moins à déplumer les Aigles de Carthage ni à écraser les Scopions de Gambie. Non seulement l’équipe nationale a trébuché, mais elle a complètement perdu le Nord durant les éliminatoires de la Can 2025. On est loin du niveau des Barea 2019 qui ont fait parler d’eux en Egypte, parmi les Nations qualifiées pour les quarts de finale. En un mot, on peut dire que les Barea sont tombés du haut.
Certes, la responsabilité de cette débâcle incombe au coach Rôrô. D’ailleurs, c’est la raison de sa sage démission. Quand la victoire vous échappe dans la dernière minute et à maintes reprises, ce n’est pas de la malchance ni de la malédiction où le Dieu du foot n’était pas de notre côté, mais parce que le ballon est tout simplement rond et un match dure 90 minutes. En résumé, Rôrô n’a pas fait mieux que Nicolas Dupuis.
Maintenant, la Fédération malgache de foot cherche un nouveau coach pour redresser la barre et apporter un nouveau souffle aux Barea. Cette fois, le choix se porterait-il sur un entraîneur étranger ? Peu importe tant qu’il ne sélectionne pas des joueurs entre les grands matchs donnant
l’image d’une équipe en perpétuelle reconstitution sans ossature qui court toujours après la victoire.
JR.
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