Des programmes similaires mais des procédures différentes, pour venir à bout des embouteillages, améliorer le service de l’assainissement, réhabiliter les routes et financer divers projets. Plusieurs questions divisent les candidats.
Le premier débat entre les candidats de la capitale pour les communales du 11 décembre, s’est déroulé dans le calme samedi à Faravohitra. Au final, 5 candidats ont répondu présent. Le candidat du Tim, Tojo Ravalomanana et celle de l’Irmar, Harilala Ramanantsoa, ont été absents. Par contre, Gasikara Fenosoa, ne figurant pas dans l’affiche du débat, s’est présenté contre toute attente. Selon lui, il n’avait vu l’invitation que samedi, pensant alors qu’il n’avait pas été sollicité pour y participer.
Si les projets varient d’un candidat à l’autre, un consensus se dégage autour de la nécessité d’améliorer l’aménagement et l’assainissement de la ville, de réhabiliter les routes et de réduire les embouteillages. Mais concernant les financements des projets, chacun a sa manière de voir les choses.
« Nous ne sommes pas comme tous les candidats qui multiplient les promesses et ne réalisent pas grand-chose. Nous savons très bien qu’il n’y a pas encore assez d’argent pour réaliser tous les projets à la mairie », a indiqué le candidat n°1, Ndriana Razanamasy.
Pour lui, les financements arriveront une fois que la transparence soit assurée au sein de la commune. « Certes, nous devrons travailler avec l’Etat et les opérateurs, mais avant cela, il est important d’instaurer la transparence », a-t-il poursuivi. Une fois à la mairie, Ndriana Razanamasy fera appel au Bianco pour lui prêter main forte dans ses projets.
« Après cela, nous n’aurons pas besoin de chercher des financements à gauche à droite, car tous ceux qui seront disponibles seront largement suffisants », a-t-il fait savoir.
Parmi les changements que la candidate n°7 souhaiterait mettre en place figurent la digitalisation des documents, la suppression de certaines directions ou encore le retour de la police communale de proximité au service des citoyens.
Pour sa part, le candidat Gascar Fenosoa mise sur le jumelage des communes, la décentralisation mais également les projets de Partenariat Public-Privé (3P). Il prévoit de mettre en place un second « Andralanitra » ou encore l’agrandissement des canaux d’évacuations d’eaux comme Isotry, Besarety, Anosy, Masay. « Nous prioriserons avant tout les véritables besoins de la population », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Tahina Razafinjoelina mise énormément sur les partenariats pour la réalisation de ses projets. Malgré cela, « Nous entamerons ce qui pourront être réalisés rapidement comme les nids de poule qui ne devraient pas attendre d’être trop dégradés pour être réparés. Cela évitera de grandes dépenses », a-t-il noté.
Si le candidat Monja Roindefo entend poursuivre ce que son parti a déjà entamé auparavant, le candidat Joseph Martin Andriamampionona dit Dadafara mise sur sa crédibilité et son aptitude à trouver des financements pour ses projets au profit de la capitale.
T.N