Le corps d’un homme de 48 ans a été découvert dans la soirée du 21 novembre à Anjozoro-Est, dans la commune rurale de Mantasoa, district de Manjakandriana. Il gisait près d’une route piétonne dans le noir, avec de multiples blessures sur son visage et au niveau de ses membres inférieurs.
Selon la gendarmerie, un drame familial serait à l’origine de cet odieux assassinat. Dès l’instant où les gendarmes ont découvert le cadavre, ils ont mené leurs investigations et au final, ils ont fini par suspecter le frère de la victime. Ce dernier a été appréhendé à son domicile à Anjozoro Est et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête. Sur ce, l’homme a reconnu avoir torturé à mort son frère en ayant recours au couteau, ce soir-là.
“Après les constatations effectuées par un médecin légiste, les enquêteurs ont poursuivi leurs investigations en se rendant au domicile de la victime qui vivait, soit dit en passant avec son frère. Ce dernier était sur place et surprise ! Ses mains étaient couvertes de sang, de même que la couverture du défunt était également maculée de sang”, annonce les enquêteurs. Autant de circonstances en tout cas, qui ont fait que toutes les preuves sont contre le frère indélicat. Et le jour d’après, les gendarmes ont procédé à l’arrestation de deux autres jeunes hommes que le premier suspect a dénoncé comme étant ses complices.
Les deux frères habitaient ensemble depuis une longue période dans cette maison sise à Anjozoro-Est. Les enquêteurs ont indiqué que l’homme de 48 ans souffrait d’un trouble mental. Son cas pesait sur son frère et perturbait énormément celui-ci. Ce serait la principale thèse que les gendarmes ont prise en compte concernant le mobile du crime, mais l’enquête sur cette affaire continue encore…
ATs.
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