Candidat évincé aux élections communales, Marc Ravalomanana continue de fustiger la Ceni, d’être partiale, avec des vieilles rengaines. Il digère encore mal la décision de l’organe électoral de rejeter sa candidature tout en faisant toute une histoire, alors que la campagne bat son plein et qu’il a déjà choisi son fils, Tojo Ravalomanana comme candidat de substitution, malgré lui.
Et cette ambivalence politique de Marc Ravalomanana, amène à croire que Tojo Ravalomanana n’est qu’un simple pion dans le jeu politique de son père. L’image qu’ils veulent donner, est celle d’une succession de père en fils mais au fond, le chef d’orchestre, c’est toujours le même qui occupe à jamais le devant de la scène sur l’échiquier politique.
Marc Ravalomanana garde la main et veut encore jouer le rôle du premier plan, tout en avançant son pion. Il ne manque pas de marquer sa présence, d’intervenir et de formuler des recommandations à chaque rassemblement de campagne du Tim. A cette allure, il adoptera la même posture d’un candidat qui n’en est pas un, durant tout le processus électoral, notamment tout au long de la campagne électorale avec le même refrain.
Certes, candidat officiel mais dans l’ombre de son père, Tojo Ravalomanana joue pour le moment la marionnette de son paternel qui joue sa dernière carte dans la bataille pour le pouvoir, à commencer par reconquérir la Capitale de Madagascar. Tel père tel fils ? Seul l’avenir nous le dira car pour le moment, Tojo Ravalomanana est loin d’être la figure de proue du Tim et même de l’opposition. Il est encore sous la houlette de son père qui est en train de lui apprendre sur le tas les ficelles du métier « politique ».
Contrairement à ce que l’on peut croire, le paysage politique au sein du Tim, n’a pas changé. Pire encore, au nom du père, du fils et du clan…
Rakoto