Meurtre de la petite Miley: deux hommes écroués à Tsiafahy, un autre à Ankazondrano

L’affaire du meurtre de la petite Miley à Fianarantsoa a connu un dénouement plus rapide qu’on ne l’imaginait au début. Alors que les proches de la victime ont indiqué ne soupçonner personne, une source anonyme a informé la police, citant nommément quelques suspects.

A force de procéder à d’intenses investigations, les limiers ont réussi à capturer 4 individus lesquels, à l’issue de leur défèrement avant-hier, ont été placés sous mandat de dépôt et ou sous contrôle judiciaire.
Le parquet du tribunal de première instance de Fianarantsoa a décidé le placement sous mandat de dépôt de trois des suspects, dont deux ont été immédiatement envoyés à Tsiafahy et un autre à la prison d’Anka­zondrano Fianarantsoa. Quant au quatrième, il est sous contrôle judiciaire en attendant le procès.
Les deux placés sous MD à Tsiafahy, seraient les au­teurs principaux du meurtre de Miley, la fille âgée de 7 ans retrouvée morte dans un sac de charbon près du lycée Raherivelo Ramamonjy (LRR) à Isaha Fianarantsoa. Ils travaillaient comme portefaix et auraient transporté, la veille de la découverte du corps de Miley, un sac qui ressemblait à s’y méprendre à celui déposé près du LRR. Quant au troisième, il est poursuivi pour complicité.

Agression mortelle

Miley habitait avec ses parents et sa sœur aînée à Tanambao Fianarantsoa. Elle jouait dehors dans l’après-midi du 17 novembre. La nuit commençait à tomber mais elle n’est pas encore rentrée, poussant ses parents à la chercher partout et alerter les forces de l’ordre. Malgré les recherches actives durant la nuit, la petite restait in­trouvable. Alors le lendemain matin, ses parents ont émis l’avis de disparition et partagé sa photo sur les réseaux sociaux.
Le même jour vers 11h, les habitants d’Isaha ont fait une découverte macabre près du LRR. La nouvelle s’est vite répandue jusqu’à parvenir aux oreilles des proches de Miley. Ils se sont alors dé­pêchés sur place pour identifier le corps et l’ont immédiatement reconnu. Les constatations effectuées par le bureau municipal d’hy­giène ont rejeté l’hypothèse d’un viol mais privilégié celle d’une agression mor­telle, le corps de la petite étant couvert de bleus.

LR

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