L’amélioration de la connectivité routière est plus qu’impératif pour avancer vers le développement. Dans ce sens, le comité technique du Projet connecter Madagascar pour une croissance inclusive (PCMCI) financé par l’Association internationale de développement (IDA), a tenu une réunion avant-hier au Carlton Anosy, en vue d’effectuer une évaluation des résultats et des perspectives.
L’avancement des travaux sur les routes nationales RNS10 entre Andranovory-Ambovombe et la RNT31 entre Ankazobetsihay et Bealanana, a été exposé lors de la réunion. Situation similaire pour le projet Marché routier à obligation de résultat (MROR incluant la réhabilitation de nombreux axes routiers, à l’instar de la RNS41 entre Ambositra et Fandriana, la RR62 entre Ambatoloana et Mantasoa, la RR20 entre Ambatofotsy et Andrama-sina, la RR36 entre Mahitsy et Farahantsana, la RR19 entre Talata-Volonondry et Sadabe.
La majorité des routes de la Grande île étant en piteux état à l’heure actuelle, le ministère des Travaux publics s’active autant que faire se peut, dans la réhabilitation de routes à l’échelle nationale, mais il est clair que beaucoup reste encore à faire.
Les travaux d’urgence dans le Nord mis en avant
Le projet CERC-PCMCI qui s’occupe des travaux d’urgence sur les infrastructures routières au Nord du pays dont la RN4 reliant Antananarivo à Mahajanga et la RN6 reliant Ambondromamy à Antsiranana, a été mis en avant lors de la réunion. Le projet comprend quatre composants à savoir, l’amélioration de l’état et des résiliences des routes principales, l’amélioration de l’accessibilité et des avantages socioéconomiques des routes dessertes, l’assistance technique et appui aux réformes du secteur routier et des transports ainsi que l’observation de la contingence et intervention d’urgence. Ce fut aussi l’occasion de dresser le bilan des réalisations par rapport au Projet d’appui à la connectivité des transports (PACT) financé par la Banque mondiale depuis son lancement, le 13 mars 2020.
Jean Riana