Lutte contre la malnutrition: mise en avant de l’approche multisectorielle

Une conférence-débat portant sur le thème « L’approche multisectorielle au cœur du développement de la nutrition à Madagascar » a ouvert, hier à Fenoarivo Atsinanana dans l’Analanjirofo, la célébration de la Journée nationale de la nutrition (JNN) et celle du 20e anniversaire de l’Office national de la Nutrition (ONN).

Un événement où les discussions ont été orientées sur l’importance de l’approche multisectorielle dans la lutte contre la malnutrition. Une approche intégrant la santé à travers une bonne alimentation, l’agriculture, l’élevage et la pêche mettant en exergue le système alimentaire, l’eau, assainissement et hygiène (EAH), la protection sociale ainsi que le planning familial. « C’est à travers ces cinq secteurs que les acteurs intervenant dans la lutte contre la mal­nutrition applique la politique nationale sectorielle de la nutrition, notamment à la base par le biais des sites de nutrition dont les personnes vulnérables sont particulièrement les cibles »,
a souligné la coordinatrice nationale de l’ONN, la professeure Vololontiana Hanta Marie Danielle.
Dans la foulée, l’ONN a fait don de matériels auprès du Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle ambulatoire pour la malnutrition aiguë sévère (Crenas) du Centre hospitalier de district (CHD) d’Analanjirofo, ainsi que des PPN au béné­fice des sites de nutrition de Sahavola et d’Amparata­nana de la ville de Fenoarivo Atsinanana.

Potager urbain

Dans la lutte contre la mal­nutrition en milieu urbain, l’ONG Gret a présenté son « Projet potager urbain », connu aussi sous le nom de « Low space no space », réalisé en collaboration avec la Com­mune urbaine d’Antanana­rivo (CUA) dans les bas quar­tiers de la capitale. Un projet qui a connu du succès à travers la récupération de pneus usés, de sacs, de bidons jaunes, voire de bambous, pour cultiver des légumes. Selon la disposition des lieux, on peut aménager ces différents supports, soit en ligne pour les sacs, soit en étage avec les bidons et les bambous.
Il y a également le « Pota­ger scolaire », développé au­près de quelques Ecoles primaires publiques (EPP) d’Antananarivo, non seulement pour renforcer la can­tine scolaire mais surtout, pour faire tâche d’huile au­près des parents.

Sera R.

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