Les travaux de construction de la « voie rapide » longue de 10 km, reliant la RN 2 au port de Toamasina, avancent assez vite. Selon le ministère des Travaux publics, le défi est d’achever les travaux d’ici fin 2025, et l’infrastructure pourra officiellement être utilisée dès le début de 2026. Pour l’heure, 30% des travaux sont accomplis.
Le ministre des Travaux publics, Richard Rafidison a effectué une visite sur terrain avant-hier pour constater de visu l’avancement des travaux. En ce moment, environ 3 km de couche de fondation sont parachevés. L’entreprise Sinohydro, responsable des travaux de construction, est actuellement sur le point de procéder au revêtement tardif. Vu que la voie rapide longe la mer, la société s’équipe de technologie appropriée pour l’installation d’infrastructures capables de supporter les effets de catastrophes diverses, genre cyclones, maelströms, etc.
Poursuite des travaux avec l’autoroute Antananarivo – Toamasina
Selon toujours le ministre Richard Rafidison, cette voie rapide sera reliée directement à l’autoroute reliant Antananarivo-Toamasina, et les travaux se poursuivront sur les 80 premiers kilomètres de cet axe. A part cela, il a ajouté que la deuxième étape de l’enquête sociale et environnementale est en cours et que l’Etat ne reculera pas par rapport à la réalisation de ce projet qui apportera bien des retombées économiques au pays pour ne citer que le gain de temps, ainsi que moins de dépenses en carburant. Au passage, il a condamné ceux qui diffusent de fausses informations entravant les efforts de développement pour la construction de l’autoroute.
« La sortie du tracé sur la construction de ladite autoroute se fera en mars 2025 », a affirmé le ministre tout en spécifiant que l’Etat priorise la protection de l’environnement et fera de ce fait en sorte de limiter au maximum les dégâts environnementaux. Ceux qui s’opposent au développement feraient mieux de se tenir à carreau au lieu de jouer les fauteurs de trouble.
Jean Riana