Coup d’essai, coup de maître. Pour sa première new-yorkaise, « Maroserana-The quest », le nouveau film de Ny Anjara Rafalimanana, a été récemment honoré du prix « Best Sci-Fi Short Film » au New York Short Film Festival.
«Plus qu’une reconnaissance, Maroserana-The quest a remporté le prix du meilleur court métrage de science-fiction au New York Short Film Festival. Un grand coup de chapeau à ma formidable équipe, à Madagascar et à New York. Vous avez rendu cette réalisation possible, et cela n’aurait pas été possible sans votre soutien et votre travail acharné. Merci d’avoir cru en moi », a annoncé vendredi la cinéaste, visiblement émue.
« Ce prix représente une étape importante pour moi et pour le cinéma malgache, en mettant en lumière notre capacité à raconter des histoires dans le genre de la science-fiction », poursuit-elle.
Produit par Outcast et réalisé par Nya Rafali, ce court métrage plonge les spectateurs dans un univers futuriste en 2075 où tradition et intelligence artificielle dénommée Maroserana s’entrechoquent, suivant les aventures palpitantes de Mahery, une agente secrète confrontée à des forces obscures menaçant l’avenir de Madagascar.
« Il démontre que les histoires malgaches, même dans un contexte de science-fiction, peuvent résonner à l’échelle mondiale », explique Nya Rafali. Sous la direction de la photographie de Joëla Randria et la musique originale de Swenn Mohn.
Spécialisé dans le genre science-fiction, Nya Rafali est une réalisatrice qui commence à se faire un nom dans le milieu. Cette année, elle a déjà remporté le prix La Tresse d’or au Viavy film festival qui s’est tenu au mois de mars dernier au pays, grâce à son court métrage « Why are we awake ». « Sa démarche artistique est marquée par une volonté de repousser les frontières narratives et de représenter Madagascar sous un angle futuriste et moderne », extrait du communiqué de presse.
« L’idée de Maroserana-The quest a germé en mars de cette année, après la sélection de mon court métrage “Why are we awake” au Viavy Film Festival dans la capitale tananarivienne. Pensez à un mélange de “Ghost in the shell” et “Cyberpunk 2077”. Ce projet s’inscrit dans ma volonté constante de lier Madagascar à mes récits de science-fiction et de dystopie. L’histoire, comme souvent dans mes œuvres, puise dans des éléments personnels de manière subliminale », a-t-elle signifié, racontant la genèse de cette œuvre futuriste.
Maroserana-The quest entame un début prometteur dans le milieu cinématographique puisque, rappelons-le, il s’agit de la seule production malgache primée dans les neuf catégories d’awards au NYSFF.
Joachin Michaël /
Holy Danielle
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