Livio Rocheteau Ratianarivo est élu meilleur joueur de la Coupe d’Afrique de la Fiba 3X3, ce week-end au Palais des sports Mahamasina. Juste parce qu’il est le meilleur marqueur de la compétition avec 53 points inscrits, joueur avec la meilleure évaluation (70,1), joueur ayant inscrit le plus de 2 points dans la compétition (20 convertis), joueur avec le meilleur pourcentage au shoot à 2 points (40 %), ex aequo avec Elly Randriamampionona, joueur ayant fait le plus de «double 5», ex aequo avec Chakib Sedoud (4 “double 5”). Mais encore, 8,8 points de moyenne par match, 2e au classement, 2e meilleur rebondeur de la compétition avec 36 ballons captés, parmi les 3 seuls joueurs ayant réussi un «triple 5» avec Elly (1) et Sedoud (2), le capitaine des Ankoay 3X3 est revenu sur sa performance et son sentiment après sa nouvelle qualification pour la Coupe du monde de 2025.
• Vous êtes élu meilleur joueur de la Coupe d’Afrique 2024, cela vous fait quelque chose ?
– Oui, cela valide le travail fait et les sacrifices consentis. Cela m’a procuré beaucoup de joie et beaucoup de fierté parce qu’on est au top de l’Afrique en termes de 3×3.
• Comment avez-vous vécu la compétition ?
– Pour être franc, j’ai joué avec beaucoup de pression. Ce n’est pas facile de jouer à la maison, devant un grand nombre de spectateurs. J’ai peur de les décevoir, mais j’ai pu la gérer. J’ai essayé de montrer qu’on joue bien même si l’on est chez soi.
• Quel est le secret de votre succès ?
– Il n’y a pas vraiment de secret. Je m’entraîner dur tous les jours : travailler les points faibles et surtout, augmenter le taux de réussite au tir. Je travaille surtout sur des tirs avec comme objectifs 100 tirs réussis (tir avec mouvement et sur place) et la main faible. Sans oublier les lay up et les 20 lancé francs de suite. J’évite de dormir très tard la nuit. Je m’interdis également les cigarettes et l’alcool parce que c’est mauvais pour la santé. Avec Elly, Arnold, Anthony, j’ai toujours la chance de gagner.
• Comment gérez-vous le boulot, le basket et la famille en même temps ?
– Je me lève tôt le matin pour l’entraînement. Je commence vers 4h30 pour terminer à 6 h. Puis je vais au travail comme tout le monde. Je tiens également à remercier ma famille pour son soutien indéfectible. En fait, la clé c’est de savoir gérer le temps.
• Comment allez-vous aborder la prochaine Coupe du monde ?
– Pour une deuxième fois après 2023, je crois que disputer le Mondial n’est pas un pur hasard pour Madagascar. Le basketball malgache est déjà dans le haut niveau. Cela demande plus de sérieux et d’effort de la part de toutes les parties prenantes. Quant à moi, je sais que je pourrais faire mieux qu’en 2023. Le tir libérateur contre la France est encore dans la tête, la seule victoire lors de ce premier Mondial. Cette fois, nous allons essayer d’aller le plus loin possible, sortir des matchs de poules. C’est déjà une grande étape pour nous.
Propos recueillis par Soafara Pharlin