Etant permissionnaire le mois passé au moment où la gendarmerie a été saisie de l’affaire, le caporal de l’armée suspecté d’avoir commis un viol sur mineure, n’a repris du service que lundi. Or, dès qu’il a débarqué à son régiment, son supérieur hiérarchique l’a immédiatement conduit à la gendarmerie où il fait actuellement l’objet d’une enquête.
Certains disent que la relation entre le caporal de l’armée appelé Y. et la dénommée F., une jeune de 17 ans, aurait été consentante. Cependant même si c’était le cas, il s’agit toujours d’un détournement de mineure, selon la loi malgache, si les faits sont avérés. L’affaire remonte au 11 novembre et l’homme en treillis se serait enfui à Mahajanga alors qu’il est en service au bataillon d’infanterie d’Antsohihy.
Pour sa part, la famille de la victime qui habite à Ambalabe Atsinanana Antsohihy, était perplexe car aucune évolution palpable n’a été constatée depuis les événements. Dorénavant, l’affaire devrait connaître un dénouement, sachant que le mis en cause se trouve actuellement entre les mains de la gendarmerie.
Rebondissement
Le caporal Y. et F. se portaient comme frère et sœur car ils étaient élevés au même toit, même s’ils n’avaient pas de relation de parenté. Ainsi le 10 novembre quand son soi-disant grand frère a invité F. à prendre un verre, elle n’a pas hésité à accepter. Sur place, l’un a bu une bière et l’autre une simple boisson sucrée.
F. a quitté la table un instant pour faire ses besoins et en reprenant sa place et buvant à nouveau, elle a commencé à perdre conscience. Le caporal Y. l’a encore amenée faire un tour même si elle ne se sentait pas bien. Ensuite, il l’a conduite à une chambre d’hôte qui, normalement, ne devait pas autoriser l’entrée sans une carte nationale d’identité. F. ne s’est rendu compte de rien avant le lendemain matin à 5h. Elle est rentrée chez elle et a raconté à ses proches avoir été victime d’un viol.
Sans attendre, sa mère et elle ont déposé une plainte à la gendarmerie le même jour. Mais la famille de la victime a craint une pression externe après avoir fait les va-et-vient chez les enquêteurs sans résultat palpable. D’autant que le mis en cause aurait pavané partout pour avoir bénéficié d’une protection de personnalités de haut rang. Ce rebondissement pourrait alors effacer la crainte de la victime et ses proches.
LR